La dette de l’administration centrale pourrait, en conséquence, culminer à 73% du PIB en 2020. Sur le plan budgétaire, la pandémie aura un impact négatif sur le rythme de lâassainissement budgétaire et, à son tour, sur les besoins de financement brut et la dette. La crise provoquée par le choc de la Covid-19 est singulière, multicanale et fondamentalement différente des crises précédentes. En utilisant un seuil de dépenses de 5,5 dollars, le nombre de pauvres et de non pauvres mais vulnérables à la pauvreté est étonnamment élevé : environ 25% en 2019 et devrait augmenter à 27% en 2020. du « one best way » concernant la fixation de son orientation budgétaire. Le déficit budgétaire global devrait atteindre plus de 6% du PIB Tous les acteurs économiques en pâtiront. Si cet impact est positif, ils concluent à la validité de l Concernant la relance économique, il faudrait accompagner financièrement, administrativement et juridiquement les PME, seules garantes de la création des emplois. A l’échelle sociale, la récession profonde agirait davantage sur les classes sociales les plus précaires, puisqu’elle basculerait environ 1 million de personnes vers la pauvreté et à peu près 900 milles autres sous la ligne de la vulnérabilité. Lâaggravation du déficit budgétaire et de lâendettement en période de crise : Quelles conséquences. Quelles solutions proposées et quels plans à mettre en place pour remotiver les secteurs sévèrement atteints et redonner un nouvel essor à notre économie ? Ceci n'est pas une recette mais en guise de conclusion, nous estimons que le gouvernement marocain se doit d'abord de mettre en place une politique économique et sociale de cohabitation avec cette épidémie qui risque, à Dieu ne plaise, de durer et ensuite de prévoir une sortie de crise, et pourquoi pas une nouvelle relance de l'économie nationale. De lâimpact du Covid -19 sur lâéconomie marocaine mai 2, 2020 dans tribune libre Nul ne pourra nier que les suites de la crise du Covid-19 seront tous azimuts. En effet, les prévisions ont été revues à la baisse 2,3% contre 3,5 initialement prévu. Elle altère le système productif par un double choc d’offre et de demande, amplifié, de passage, par une crise de confiance. Or, ces mesures plus au moins drastiques d'un pays à l'autre, et qui comprennent notamment la fermeture des frontières, le confinement de la population et la cessation de plusieurs activités industrielles, commerciales ou encore touristiques, culturelles et sportives, ont porté un coup dur, jamais enregistré, à l'économie mondiale. Dans ce contexte, les annonces successives de découverte de potentiels vaccins et le déclenchement prévisible de la campagne de vaccination au Maroc et dans les pays partenaires seraient de bon augure pour la reprise de l’économie marocaine et la dissipation progressive des facteurs d’incertitude économique et sanitaire. Ceci doit se faire loin des mauvais comportements, qui nous ont coûté cher, comme la bureaucratie, le népotisme, le clientélisme, la gabegie et l'incompétence ou encore la fraude et l'impunité des fraudeurs. Ainsi, les plus grandes pertes économiques devraient être observées dans les régions de Casablanca-Settat, Tanger-Tétouan-Al-Hoceima et Marrakech-Safi, alors que les régions les moins touchées, éventuellement, sont celles de Dakhla-Oued Ed-dahab, Guelmim-Oued Noun et Laâyoune Sakia el-Hamra. Lâimpact du COVID-19 sur les marchés publics : Quelles sont les mesures prises. contenir le déficit budgétaire autour de 2,8% du PIB en moyenne entre 2004 et 2006. Par ailleurs, le flou quant à la possibilité de fabriquer un vaccin efficient, le débat de la communauté scientifique et la polémique portant sur les spécificités de ce virus et sur le protocole de traitement mis en place, ne sont pas de nature à rassurer le marché mondial et les places boursières. Sortir de la crise, relancer l'économie et poursuivre le développement durable. Le solde du compte courant devrait s’élargir à environ 7% du PIB cette année. Le déficit budgétaire passerait lui de -7,7 à -6,3% du PIB. L'ampleur de cette crise aura certainement et subséquemment des répercussions sociales peu réjouissantes. Le modèle SVAR permet de tester et dévaluer lampleur « Pour le premier trimestre de lâexercice fiscal 2018-2019, on a constaté un déséquilibre entre les dépenses et les recettes de lâÉtat. Une dette importante ralentit la croissance du PIB En ce qui concerne les effets de la dette sur la croissance, ils sont incertains. Toutefois, l’ajustement des importations et la forte résilience des transferts des Marocains résidents à l’étranger auraient apaisé considérablement la pression sur les réserves de change. Lâéconomie marocaine fait face à une année 2020 extrêmement difficile et complexe. Ajouté à cela le secteur de l’agriculture qui fait face depuis des semaines à la sécheresse. Des simulations ont été élaborées pour soumettre les équilibres sociaux et macroéconomiques domestiques à ce scénario de crise économique. Lâimpact de cette crise sera lourd, douloureux, sur lâéconomie marocaine. Une perspective que les instances économiques n'espèrent pas vivre. La révision à la hausse de la prévision du déficit budgétaire aura un impact non négligeable sur la dette du Trésor. Dans la présente étude, ces effets sont illustrés au moyen d'un modèle macroéconomique de simulation dynamique. Kiosque360. Ainsi, les décideurs économiques seraient tiraillés entre, d’une part, l’objectif de restauration des équilibres comptables et, d’autre part, le déclenchement de politiques expansionnistes à même de revigorer la reprise économique. Relations entre le Maroc et l’Afrique subsaharienne : Quels potentiels pour le commerce et les investissements directs étrangers ? Impact de la crise sur lâéconomie marocaine Résultats attendus en 2009 : - la croissance se situerait autour de 5,3% - le déficit budgétaire serait maîtrisé à environ 2,7% contre une prévision initiale de 2,9% du PIB - le taux d À ce titre, selon les estimations des experts, le taux de croissance économique mondiale chuterait jusqu'à 2,3% par mois au cas où ce rythme de propagation persisterait. Source : élaboré par nos propres soins Flambée des taux []v ! Depuis l'annonce du premier cas du nouveau coronavirus diagnostiqué à Wuhan, en Chine, l'épidémie de COVID-19, s'est propagée à une vitesse vertigineuse. Le pourcentage de la population « vulnérable » à la pauvreté varie en fonction des dépenses des ménages retenus comme seuil. En conséquence, les chantiers de travaux immobiliers sont freinés, les manufactures et les usines désertées, l'activité des ports et aéroports très réduite, les routes et autoroutes vidées, les écoles, les universités et les mosquées fermées, les cafés, restaurants et hôtels abandonnés. Un autre secteur semble durement pâtir de la pandémie : le tourisme, un secteur vital de l’économie nationale. Le déficit budgétaire sâest établi, à fin octobre 2020, à 50,5 milliards de dirhams (MMDH), contre 36,5 MMDH à la même date de lâannée dernière, selon la situation des charges et ressources du Trésor (SCRT), publiée mercredi par le ministère de lâEconomie, des ⦠La crise sanitaire liée à la pandémie du Covid-19 a généré des impacts socio-économiques considérables. Dans une récente étude, les analystes de CFG Bank se sont penchés sur lâévaluation de lâimpact de la crise sanitaire Covid-19 sur nos « Déficits jumeaux » à savoir le déficit budgétaire et le déficit du compte courant.. Selon le HCP, le Maroc est confronté au taux de croissance le plus bas jamais enregistré depuis 1999. Les centaines de milliers de salariés dont les entreprises mettraient du temps à redémarrer seront condamnés au chômage. Les travailleurs du secteur informel frappés de plein fouet Les nouvelles estimations de la Banque Mondiale, basées sur le revenu par habitant, indiquent, en outre, que lâincidence de la pauvreté pourrait atteindre 6.6% en 2020. Ce qui a amené l'OMS à déclarer la pandémie mondiale et à recommander aux États de prendre des mesures de lutte et de prévention nécessaires. Abdelmonaim Tlidi 118 Critique économique n 31 ⢠Hiver 2014 comme Gupta et Moazzami (1996) ont procédé à lâestimation de lâimpact du déficit budgétaire sur le taux dâintérêt. Ce déficit sâest transformé en un léger excédent de 0,7% en 2007 et de 0,4% du PIB en 2008 (2,2% en 2009) et ce, en dépit des contraintes qui Ainsi, plusieurs approches ont été déployées pour fournir des ordres de grandeur approximatifs de l’impact de la crise sur l’activité économique et les équilibres macroéconomiques et sociaux. Un net ralentissement des exportations, des recettes touristiques et des envois de fonds est prévu, car la pandémie perturbe le commerce et les chaînes de valeur mondiales. Tout en multipliant les tests de dépistage et les rendre obligatoires pour tous les personnels de la santé, pour tous les agents d'autorité, pour tous les membres des comités de vigilance ainsi que pour tous les routiers, et autres salariés et commerçants bénéficiant de dérogation, il faudrait encourager les médecins, pharmacologues et scientifiques qui recherchent un traitement, comprimés notamment, à même de contenir le COVID_19. 2. Ayant tablé sur un taux de croissance de 3,5 % en 2020, un rééquilibrage de la balance commerciale, notamment en vertu de la chute du prix du pétrole, et une réduction de la dette tant intérieure qu'extérieure, ils doivent se résigner à gérer un ralentissement aux coûts financiers et sociaux élevés. Si la première décennie du 21ème siècle a vu le Maroc réduire significativement de la pauvreté, les prévisions basées sur le PIB par habitant indiquent en revanche que le taux de pauvreté (en utilisant un seuil de pauvreté de 3,2 USD PPA) augmentera d’au moins environ 1 point de pourcentage ; autrement dit, environ 300 000 Marocains devraient sombrer dans la pauvreté. Une augmentation du déficit des administrations publiques peut produire deux effets : elle peut stimuler la demande globale et l'emploi dans le court terme et provoquer une diminution de la production potentielle dans le long terme. Bank Al-Maghrib et la Banque mondiale ont, pour leur part, été plus pessimistes avec des prévisions respectives du déficit budgétaire de 7,7% et 7,6% du PIB. Bank Al-Maghrib et la Banque mondiale ont, pour leur part, été plus pessimistes avec des prévisions respectives du déficit budgétaire de 7,7% et 7,6% du PIB. Si les Multinationales n'ont que les yeux pour pleurer leurs pertes, qu'en est-il de nos entreprises, notamment PME, souffrant déjà de problèmes structurels ? Lequel déficit serait notamment dû à l’augmentation des dépenses sociales et économiques liées au Covid-19 et à la baisse des recettes fiscales, en particulier de l’impôt sur les sociétés. Elle altère le système productif par un double choc dâoffre et de demande, amplifié, de passage, par une crise de confiance. croissance économique réelle et du déficit budgétaire par la méthodologie VAR structurel sur des données macroéconomiques trimestrielles relatives à léconomie marocaine. La La première a trait au cadre réglementaire et marqué par le strict respect des règles prudentielles de Bâle II. La pandémie du COVID-19 coûtera cher à l'économie mondiale. Ce climat d'incertitude a poussé le Fonds Monétaire International a simulé des scénarios pouvant être cauchemardesques, prévoyant une chute de la croissance mondiale de 2,4%. Aussi, sans négliger les milliers de morts déplorés quotidiennement, la pandémie précipite l'économie mondiale dans une récession inédite. La distribution régionale du choc n’est pas uniforme et indique une plus forte exposition des régions du pays où le secteur informel est important, le taux du secteur public est faible et les activités touristiques et manufacturières sont prépondérantes. On parle dâune croissance négative pouvant aller jusquâà - 3% pour lâannée en cours. Vu l'acuité du virus et les choix politiques du Maroc, au demeurant louables tant notre pays a préféré la santé du peuple à celle des affaires, recommandant le confinement de la population, décrétant l'état d’urgence et mobilisant l'armée pour contenir l'épidémie, l'activité économique s'en trouve presque à l'arrêt. Nous proposons que les pouvoirs publics activent tous les leviers budgétaires et monétaires à leur disposition, y compris un élargissement des bandes de fluctuations du dirham, en anticipation des pressions sur les réserves de change. Offre de formation, digitalisation, recherche scientifique, innovation... La Révolution ! «L’objectif principal pour la prochaine rentrée est d’assurer un bon déroulement des examens de fin d’année», Les clés pour retrouver une nouvelle dynamique, Les dimensions sociale, territoriale et de la jeunesse prédominent dans la feuille de route de Chakib Benmoussa. De ce fait, à en croire un scénario de référence, le PIB réel reculerait de 1,5% en 2020. A l’échelle interne, la détérioration du déficit budgétaire traduirait davantage une baisse prévisible des recettes fiscales plutôt qu’un accroissement volontariste des dépenses budgétaires. Tout en maintenant, une distance sociale, avec le port obligatoire du masque et les mesures d'hygiène et stérilisation, certaines activités économiques devraient reprendre. Seule une gestion rationnelle et un contrôle rigoureux et l'application de la loi, loin de toute malversation, mèneraient notre économie et partant notre société à bon port. En fermant vous acceptez la politique cookies. Les actions de soutien aux agents économiques les plus touchés se sont appuyés sur le Fonds spécial du Covid-19, dont le montant alloué avoisine 3% du PIB. Avec la volonté politique et la primauté de l'intérêt général, qui rompraient avec les calculs mesquins les ressources humaines et matérielles dont dispose notre pays, nous permettront sûrement de sortir du tunnel et de poursuivre notre développement. Sur le plan budgétaire, la pandémie aura un impact négatif sur le rythme de lâassainissement budgétaire et, à son tour, sur les besoins de financement brut et la dette. Trouvez la pharmacie de garde dans votre quartier et ville! Selon eux, les agents privés peuvent ne pas percevoir la contrainte budgétaire de lâEtat stipulant qu Le secteur qui représente 1/3 des actifs accuse un déficit pluviométrique de 44%. Du jamais vu. Elles le sont déjà. Lâimpact du coronavirus sur lâattractivité des En trois mois seulement, l'épidémie a regagné 210 pays, illustrant ainsi la globalisation dans sa facette la plus sombre. Les équilibres macroéconomiques internes et externes de l’économie marocaine seraient soumis à de rudes épreuves en cette année 2020 et les déficits jumeaux seraient compris entre 6% et 8% du PIB. Mots-clés : Politique budgétaire, Soutenabilité de la dette publique, Effets de seuil, Discipline budgétaire, Dynamique économique, Déficit budgétaire, règle budgétaire, Séries Face à ces défis sans précédent, le pays qui tente de juguler la pandémie, devrait trouver l'équilibre entre son action pour atténuer les effets sociaux et économiques de la pandémie tout en veillant à ce que l’économie soit relancée après. Ce modèle n'est […] L'informel et les emplois indirects, estimés à 5 millions de personnes dont l'activité dépend des entreprises structurées et rentables, désormais en difficulté, augmenteraient au pire les rangs des pauvres et au mieux affecteraient le bien-être de ceux dont les dépenses de consommation sont juste au-dessus du seuil de pauvreté. © copyright 2014 All rights reserved Policy Center for the New South -. Concours “Hult Prize” : L’équipe “Vega fast” représente l’ENCG d’Agadir à la finale régionale, États-Unis : L'auteur de l'explosion de Nashville identifié, Russie : Un navire de pêche coule dans l’Arctique, 17 marins portés disparus, «Demon Slayer» devient le film le plus rentable au Japon. A quel coût l’économie marocaine parviendra-t-elle à sortir de cette crise ? Les acteurs économiques et le gouvernement marocains doivent revoir leurs ambitions de croissance à la baisse. Le déficit budgétaire a été maîtrisé au cours de l'année écoulée presque au même niveau enregistré en 2018, selon la Cour des comptes qui vient de rendre public son rapport sur l'exécution du budget de l'État de 2019. Le déficit budgétaire global devrait atteindre plus de 6% du PIB en 2020. L'économie marocaine frappée par le nouveau Coronavirus. Par conséquent, en raison de la crise économique, près de 10 millions de Marocains peuvent devenir pauvres ou risquent de tomber dans la pauvreté. Figure 1 :Lâimpact du déficit budgétaire sur le déficit de la balance commerciale selon le principe des déficits jumeaux. Une récession plus forte de la croissance marocaine est le scénario anticipé par la majorité des institutions internationales. Les études sur l'impact de la pandémie de la Covid-19 sur l'économie marocaine se multiplient. Câest normal puisque tous les secteurs générateurs de croissance Sur le plan budgétaire, la pandémie aura un impact négatif sur le rythme de l’assainissement budgétaire et, à son tour, sur les besoins de financement brut et la dette. Le recours exceptionnel au financement extérieur a plus que comblé le déficit en devises et s’est soldé par une augmentation des stocks des avoirs de réserves à des niveaux élevés, au point d’observer une relative appréciation nominale du dirham face au panier d’ancrage. Un petit choc négatif peut ramener ce groupe dans la pauvreté. 1- Impact de la crise sur lâéconomie marocaine Résultats attendus en 2009 : - la croissance se situerait autour de 5,3% - le déficit budgétaire serait maîtrisé à environ 2,7% contre une prévision initiale de 2,9% du PIB - le taux d Le déficit budgétaire sâaggrave, à fin novembre, pour dépasser la barre des 50 MMDH, sous lâeffet dâune accélération du rythme dâexécution des dépenses dâinvestissement. En publiant ses perspectives sur le Moyen-Orient et Asie centrale (Octobre 2020), le FMI fait savoir que lâéconomie marocaine accuserait une contraction considérable cette année et qui serait de lâordre de -7%. Nos analyses s’accordent sur l’ampleur de la crise et révèlent une contraction sévère de l’activité économique de près de 7%, sous l’effet principalement des mesures de confinement et la baisse drastique de la demande étrangère. La crise provoquée par le choc de la Covid-19 est singulière, multicanale et fondamentalement différente des crises précédentes. En ce sens, il a indiqué que lâaccélération du taux de change et de lâinflation est due au déficit budgétaire. Notre économie qui commence à donner des signes de bonne santé et à miser sur le développement durable, les nouvelles énergies, l'attrait des capitaux étrangers, l'augmentation des échanges, l'assainissement du climat des affaires résistera difficilement aux retombées de cette crise sanitaire. Quel est lâimpact de la crise sanitaire du Covid-19 sur lâéconomie marocaine? Ceci dit, relever les défis de relance et de retour à la normale ne serait pas le seul enjeu des politiques publiques à l’ère post-Covid-19, car de nouvelles tendances mondiales sont à l’œuvre et qui requièrent des politiques publiques adaptées, territorialisées et visionnaires. De même, les échanges commerciaux baisseraient de 13% à 32%, voire davantage, si les avions cargos restent cloués à terre, les paquebots amarrés et les transporteurs routiers à l’arrêt. Un comportement social de cohabitation avec le virus devrait être adopté. Elle prévoit, pour 2020, une baisse du PIB réel de 4%, et un creusement du déficit budgétaire global à 7,5 % du PIB. À eux seuls, les chiffres du mois de mars avancés par les institutions internationales révèlent l'acheminement de l'économie mondiale vers une crise sans précédent, en raison des conséquences néfastes du COVID-19. L'intégration économique en Afrique: un processus en cours, Ressources naturelles et réalités géopolitiques de l’Afrique. servi à évaluer dune part les effets potentiels du Covid-19 sur léconomie (notamment la main dÅuvre, les recettes fiscales, le PIB et les autres agrégats économiques) et dautre part les effets potentiels des différentes options de mesures sanitaires et économiques dont dispose lEtat pour Plusi Les pronostics quant à une prochaine embellie s'en trouvent pessimistes. Sur la balance des paiements, le compte courant aurait considérablement pâti du « Sudden Stop » des recettes touristiques et la contraction profonde des exportations des biens et des autres services. En effet, basée sur les secteurs primaire et tertiaire, sans omettre le textile, l'industrie automobile et les nouvelles technologies, l'économie marocaine s'attend à vivre sa pire crise depuis trois décennies. Une dégradation qui ne serait pas sans effets sur le ratio de la dette Alors que l’année 2020 touche à sa fin, il est crucial de dresser une première évaluation circonstanciée des ramifications de cette crise, qui permettrait de mieux poser les défis et les enjeux de la politique économique pour les années à venir, devant un bilan économique à priori lourd. Pareillement, les rentrées de devises générées par le tourisme et les envois des travailleurs marocains à l'étranger feront défaut. X, Par Said BRIBICH, Professeur Assistant à la Faculté des Sciences Juridiques, Economiques et Sociales, Centre Universitaire Guelmim, Université Ibn Zohr, Agadir. Les mesures de confinement et de fermeture prises par la plupart des gouvernements, dans leurs efforts à juguler ce fléau, ont donné un coup de frein sec à la production et à la distribution de certains produits et services, excepté quelques activités jugées indispensables. L'économie nationale n'échapperait guère à ses répercussions désastreuses tant économiques que sociales. L’économie marocaine fait face à une année 2020 extrêmement difficile et complexe. Une dégradation qui ne serait pas sans effets sur le ratio de la dette Du point de vue de lâéconomie politique, Alesina et Perotti (1995) pensent quâil peut exister un biais en faveur du déficit budgétaire. L'économie mondiale doit se résigner à vivre la pire crise de son histoire. Retrouvez les horaires de vos trajets en un seul clic ! À cet égard, comme l'issue de la crise sanitaire n'est pas en vue dans l'immédiat, la stratégie de lutte contre le coronavirus gagnerait à préconiser un confinement assoupli, mais appliqué avec rigueur. Du coup, les rentrées fiscales seront quasiment nulles. Comme les observateurs prévoient des conséquences désastreuses de cette pandémie sur l'Afrique, où elle sévirait dans les mois à venir, ils en déduisent que le taux de croissance mondiale, pris dans sa globalité, sera presque nul au dernier trimestre de cette année.
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