Dans le récit quâils ont dressé de lâhistoire récente de leur nation, sur quelles causes leurs analyses ont-elles mis lâaccent, et quelles responsabilités ont-ils dégagées pour quelles sortes de crimes ? De ce point de vue, le projet des historiens était tributaire du procès de Tôkyô, car il reposait sur lâabondance des sources rendues publiques lors de lâélaboration du procès3. Câest dâailleurs là une des forces de lâapproche historique marxiste, qui intègre aspects politiques, économiques et culturels, et câest ce qui explique sa prépondérance dans ce Japon dâaprès-guerre qui cherche à comprendre comment il sâest trouvé entraîné dans la folie du militarisme. 31Moins dâune dizaine dâannée après le procès de Tôkyô, le débat autour de lâHistoire de Shôwa fait donc entrevoir une autre strate dans lâanalyse des responsabilités de guerre japonaises. 23 Oguma Eiji, Nihonjin no kyôkai â okinawa, aïnu, taïwan, chôsen, shokuminchi shihai kara fukkiundô made (Les frontière des Japonais â Okinawa, Aïnous, Taïwan et la Corée, de la domination coloniale aux mouvements de retour au pays), Shinyôsha, 1998. Dès le 6 septembre 1945, le programme politique défini pour l'immédiat après-guerre […] Dâune manière plus générale, une partie importante des intervenants dans le débat ne sont pas des historiens, et se contentent de pointer les limites du tableau historique de lâouvrage, et par la même occasion de mettre en doute la légitimité du discours historique académique, sans pouvoir sâattaquer au bien-fondé de ses conclusions. Lire la suite. Les auteurs semblent ainsi sanctionner une sortie pure et simple de lâhistoire pour un procès qui nâa pas su faire sens, et renforce lâidée que la narration même de lâhistoire nationale dans lâHistoire de Shôwa se substitue à la vocation historique supposée du procès. À droite les huits juges qui composent le Tribunal, deux pour chaque nation alliée. Pour lui, à travers ces attaques, câest lâindépendance de lâhistoire comme discipline scientifique qui est mise en cause. Si les Coréens, Taïwanais et Okinawaïens étaient tous sujets de lâempereur du Japon jusquâà la fin de la guerre, ce nâétait plus le cas au moment de la controverse sur lâHistoire de Shôwa23. (Histoire de Shôwa), p. 218. Ils pointent du doigt les résidus féodaux au sein de lâinfrastructure de lâÃtat-nation pour expliquer la crise de la démocratie dans le Japon de lâère Shôwa, au premier rang desquels lâarmée et sa dévotion unique à lâempereur plutôt quâà la nation elle-même. Inscrivez-vous à notre newsletter hebdomadaire et recevez en cadeau un ebook au choix ! Voir la notice dans le catalogue OpenEdition, Plan du site – à propos – Mentions légales et Crédits – Flux de syndication, Nous adhérons à OpenEdition – Ãdité avec Lodel – Accès réservé, Vous allez être redirigé vers OpenEdition Search, The Tokyo trial and the History of Shôwa, Mémoires et responsabilités de guerre. Politiquement, ces mesures permettront aux partis les plus conservateurs de sâemparer du pouvoir avec la bénédiction américaine, alors même que ses leaders sont les plus proches des accusés jugés comme criminels de guerre par le procès de Tôkyô7. Ils entendent limiter lâinfluence au sein de la société japonaise de cette version du récit national qui, pour « démocratiser » la société japonaise, tâche de se rendre accessible à un lectorat très large. Il demande si tous ceux qui sont morts pour lâempereur nâétaient que des idiots manipulés par le pouvoir, comme lâHistoire de Shôwa semble le sous-entendre à son avis, ou bien plutôt sâils nâont pas cru la cause quâils défendaient. 26En sâattaquant ainsi à la vision du récit national élaborée par les historiens académiques marxistes, les intellectuels littéraires comme Kamei vont faire le jeu des politiciens conservateurs qui tentent à la même époque dâimposer à nouveau leur marque sur lâhistoire enseignée dans les manuels scolaires. Lâinfluence du marxisme en histoire sâest fait sentir dès les années 1920, pour analyser la modernisation récente du pays, et surtout ses limites supposées par rapport aux modèles occidentaux. Tristan Brunet, « Le procès de Tôkyô et le débat sur lâHistoire de Shôwa », Droit et cultures, 58 | 2009, 43-58. Pour les auteurs, cet aspect de la marche vers la guerre est indissociable des limites de la démocratie exposées plus tôt : câest la nécessité pour le capital dâasseoir une domination impériale sur les régions voisines de lâAsie orientale qui a permis à lâarmée de prendre lâinitiative sur le plan de la politique internationale, et dâasseoir par conséquent son influence à lâintérieur du pays. 14 In Odagiri Hideo, « Watashitachi mo ikitekita. « “Un véritable trou noir de l’histoire du XX e siècle.” C’est ainsi qu’on a pu qualifier le procès de Tokyo, au cours duquel, pendant près de deux années, vingt-huit hauts dirigeants japonais ont comparu devant onze juges, représentant onze nations, et à la suite duquel sept d’entre eux ont été condamnés à … Son film raconte le Japon à l’heure du procès de Tokyo, de la reddition aux Alliés, le 15 août 1945, du décollage de l’économie nippone au début des années 1950. Les auteurs pointent du doigt les divisions internes qui minent le parti, ou le « dirigisme sectaire »21 quâil a tenté dâimprimer aux organisations syndicales après-guerre, poussant celles-ci à sâen éloigner. Cela se traduit dans les faits par le phénomène dit des red purges, licenciements visant à expurger lâadministration japonaise de supposés « communistes », par le rétablissement dâune armée avec la création des forces dâauto-défense, malgré la Constitution pacifiste adoptée par le pays en 1946, et enfin par la libération sur parole de plusieurs condamnés des procès de Tôkyô, qui pour certains réintègrent très vite des fonctions au plus haut niveau : câest le cas par exemple de Mamoru Shigemitsu6 qui, libéré dès 1950, redevient quatre ans plus tard, ministre des Affaires étrangères dans le gouvernement de Ichirô Hatoyama. Pour le détail de lâévolution idéologique de Kamei, voir Kevin Michael Doak, Dreams of difference : the Japan romantic school and the crisis of modernity, University of California press, 1994. 26  Pour un panorama plus large du travail des historiens japonais confrontés au passé colonial de leur pays, ainsi quâau problème des responsabilités de la guerre, voir Arnaud Nanta, « Le Japon face à son passé colonial », in Daniel Lefeuvre, Olivier Dard (dir. On doit citer d'abord le cas du général Tomoyuki Yamashita, condamné à mort le 7 décembre 1945 et exécuté aux Philippines le 23 février 1946 ; on parle du précédent Yamashita. Le 2 septembre 1945, la reddition officielle du Japon était signée sur le cuirassé Missouri ancré dans la baie de Tōkyō, et le général MacArthur prenait le titre de commandant suprême des puissances alliées, au sein desquelles les États-Unis, en tant que puissance occupante, exerceront une autorité sans partage. Cette « priorite nationale » sera fortement critiquée par Takahashi Tetsuya. 1946 – 1949] Cote : F° ∆ rés 874 Restrictions d'accès Les documents personnels du juge Henri Bernard, classés sous la cote F ∆ rés 874/15/1-5, sont consultables sur l’autorisation préalable de la direction de la BDIC. Préoccupations légales et éthiques, Le juste et le sacré : les territoires de la faute dans lâÃgypte ancienne, en Mésopotamie et dans la Bible, De la traduction dans le droit des idées d'égalité/inégalité, Les cultures à la rencontre du droit : lâInde, Espaces des politiques mémorielles. Câest selon lui une autre raison qui empêche la dimension humaine dâémerger de ce récit historique. Lire la suite, Dans le chapitre « L'ambition réformiste des forces d'occupation » Le Parti communiste japonais (PCJ) retrouve une existence officielle avec la libération des prisonniers politiques parallèlement à lâabolition de la loi de sécurité publique. Juge Henri Bernard. 6Enfin, et câest ce qui nous ramène au procès de Tôkyô, cette époque est marquée par le développement de lâhistoire dite « contemporaine », synonyme en France de « lâhistoire immédiate ». Mais ces critiques permettent également de comprendre sur quels axes les forces sociales opposées à cette lecture de lâhistoire, et en premier chef toute une partie de la droite moins libérale quâil nây paraît, se sont appuyées pour la déconsidérer et lâisoler, sans pouvoir forcément lutter avec son appareil méthodologique et sa légitimité universitaire. Formulée dans le contexte du retour au pouvoir des conservateurs, et de la remise en cause de la légitimité de lâhistoire académique qui lâaccompagne, cette critique permet dâapercevoir derrière le débat académique les enjeux politiques autour de lâécriture de lâhistoire nationale dans le Japon de lâépoque. Il est relativement facile pour Tôyama de montrer que les critiques de Kamei ne sont pas aussi neutres quâil voudrait le faire penser, puisquâelles épousent un changement dans lâéquilibre politique du Japon au milieu des années 1950, avec le retour au pouvoir dâune frange dure des conservateurs japonais. La fin de la Première Guerre mondiale a posé le principe de la mise en accusation de l'ex-empereur Guillaume II (ar […] Les auteurs identifient par conséquent ce qui relie la domination coloniale de la Corée, lâavancée japonaise en Mandchourie, et lâintrusion subséquente de la diplomatie japonaise dans la politique intérieure chinoise, aux intérêts des conglomérats industriels japonais, les zaïbatsu, non seulement soucieux dâassurer leur approvisionnement en matières premières, mais ausside sécuriser un marché intérieur face à la crise mondiale qui sévit après 1929. De plus, lâempereur et les zaïbatsu se sont trouvés exclus des poursuites dès le début du procès, conformément aux projets politiques des Américains13. Il sâagit dâun jalon très important de lâhistoriographie japonaise, par son projet de donner une vision dâensemble intégrée et scientifique de toute cette période. 1Si le procès de Tôkyô se voulait un procès pour lâhistoire, il peut sembler légitime de se demander la place quâil a occupé pour les historiens japonais de lâaprès-guerre. En élargissant leur champ dâinvestigation, cet appareil méthodologique a permis aux historiens dâaffermir dâautant leur analyse des causes et des responsabilités de la dérive militariste de lâEtat japonais. Le procès de Tokyo (12 novembre 1946-12 novembre 1948) est institué selon le Statut de Londres ; il est conduit contre les principaux criminels de guerre japonais par un Tribunal militaire international dominé par les Américains ; son jugement confirme et développe le droit de Nuremberg. Rapporté par Kei Sato. Il ne sâagit pas de pointer ses limites pour insister sur un éventuel particularisme japonais, puisquâun tel constat pourrait sâappliquer aux histoires nationales rédigées dans tous les Ãtats-nations de cette époque. 17  Devant la répression féroce de la police à partir des années trente, nombre de militants communistes ont plié lâéchine, parfois sous la torture, dâautre par opportunisme politique. Kamei est dans ce deuxième cas. L'expression commune « procès de Tōkyō » désigne le procès mené par le tribunal militaire international pour l'Extrême-Orient (International Military Tribunal for Far East, I.M.T.F.E. Il est désormais impossible de le présenter, comme câétait parfois le cas dans la première édition, comme lâincarnation des aspirations du peuple japonais contre les élites. Enjeux de mémoire, Les justices alternatives et leurs avatars, Expertise psychiatrique et sexualité (1850-1930), Actualités du droit musulman : genre, filiation et bioéthique. Les élus du parti y attaquent la morale suspecte de ces manuels, accusant à mots à peine voilés lâorientation « communiste » de certains manuels dâaprès-guerre. 19Kamei, qui nâest pas un historien mais un critique littéraire, reproche avant tout à lâHistoire de Shôwa, ainsi quâà tous les ouvrages de lâécole marxiste, un style littéraire quâil juge médiocre et trop technique, en le comparant dâailleurs aux notes dâun procès, ce qui recoupe le rejet global que ce type dâintellectuels anciens complices du régime ont fait du procès de Tôkyô. En effet, les auteurs semblent en faire le porte-parole exclusif des aspirations de la nation, ou des a priori dans le traitement fait de la diplomatie soviétique. 25 Câest notamment la conclusion de lâanalyse des écrits de Kamei par lâhistorien des idées Sakai Naoki, « Nihonshi to kokuminteki sekinin » (Histoire du Japon et responsabilité nationale), in Rekishi to hôhô henshû iinkai (Comité de rédaction Histoire et méthode), Rekishi to hôhô 4, Teikoku to kokumin kokka (Histoire et méthode 4, Empire et Etat-nation) Aoki Shôten, 2000. 23 jeudi Juil 2020. Il nây avait aucun moyen dây échapper pendant cette triste époque, avec des dirigeants qui préparaient toujours par avidité une nouvelle guerre pour accroître leurs bénéfices. Cette volonté de relativiser les culpabilités de guerre traverse ainsi toute une génération dâintellectuels qui ont perçu le procès de Tôkyô comme leur procès potentiel. Mais un aperçu de ce débat permet dâentrevoir les fissures que tenteront par la suite de combler les intellectuels japonais dans leur réévaluation des responsabilités de guerre. Le procès de Tokyo. Ils le décrivent plus volontiers comme lâun des acteurs de lâhistoire nationale plutôt que comme le dépositaire exclusif des aspirations démocratiques de la nation. Inauguré officiellement le 3 mai 1946 sous la présidence de l'Australien Sir William Webb, après l'inculpation de vingt-huit personnalités nippones, le tribunal militaire international de Tōkyō rendit son verdict 12 novembre 1948, en prononçant sept condamnations à mort, – dont celle du général et ancien Premier ministre Tôjô – seize peines de réclusion à perpétuité, et deux peines de prison, respectivement de 20 et de 7 ans. Ils vont aussi apporter dans cette nouvelle édition un soin tout particulier à analyser le rôle des médias et des outils de propagande que le régime militariste a mis en branle pour rallier la partie la plus large de la nation à son projet militaire. Au-delà de leurs conséquences pénales directes – le premier ayant prononcé douze condamnations à mort, dont celles de Goering, Ribbentrop, Keitel et Rosenberg ; le second … 4 Le terme japonais utilisé ici est kokumin, que je traduis tantôt par nation, tantôt par peuple, koku tirant vers nation, et min vers peuple. 8Car entre le début du procès de Tôkyô en 1946 et la fin de lâoccupation américaine en 1952, les rapports avec les Ãtats-Unis ont évolué vers une collaboration de plus en plus forte dans la lutte contre le communisme en Asie. Le Procès de Tokyo. Câest notamment le cas du critique littéraire Kamei Katsuichirô (1907-1966)16, dont un article critique, est resté emblématique de ce débat. Le terme est utilisé ici au sens que lui donne lâoccupant américain, qui a très vite pointé du doigt lâhistoire enseignée jusquâalors au Japon comme un des rouages essentiels de lâendoctrinement du régime militariste. Par conséquent, le pays sâest à nouveau inscrit dans le réseau dâimpérialismes sous-tendu par le capital. Les auteurs présentent par conséquent le Parti communiste japonais et sa lutte contre la classe dirigeante, malgré lâillégalité dans laquelle il est cantonné depuis sa création en 1922, comme le principal défenseur de la démocratie et de la « nation » contre une classe au pouvoir toujours plus soudée derrière la défense des intérêts du capital. Germaine A. Hoston, Marxism and the Crisis of Development in Prewar Japan, Princeton University Press, 1987. Quotas, réservations et discrimination positive en Inde, Iran et Occident. Certaines de ces critiques sont restées tout aussi célèbres que lâouvrage lui-même. Posted by Mickaël BERTRAND in Uncategorized ≈ Poster un commentaire. Cette évolution du traitement réservé au parti est à rapprocher de la perte de prestige que connaît le parti dans cette deuxième moitié des années 1950, gagné par la déstalinisation. Persistance de personnes au sommet de lâÃtat, au sein des cabinets ministériels, et persistance des structures de production, puisque les plus grandes compagnies japonaises ont vite retrouvé leur emprise monopolistique. Derrière cette critique, Kamei attaque là encore lâargument de base de lâHistoire de Shôwa, et son récit centré sur une nation entraînée contre son gré dans la guerre, et dont les aspirations furent exclusivement défendues par le PCJ. Selon lui, la méthode par trop scientifique de lâouvrage empêche de saisir toute une dimension humaine, la multiplicité des expériences et des mémoires individuelles. La Cour suprême du Japon a cassé mercredi 23 décembre une décision qui empêchait la révision du procès d’Iwao Hakamada. Kamei se fonde sur ce constat,pour discréditer le travail de lâensemble des historiens de son époque. Le terme même de démocratisation est ici repris à leur compte par ces historiens, pour lui donner un sens plus radical que celui conçu par lâoccupant américain. En écrivant cette histoire contemporaine, les chercheurs se sont efforcés de comprendre et dâexpliciter les dysfonctionnements du système impérial dâavant-guerre ayant permis la dérive militariste. Montre plus La naissance de la cou pénale internationale 990 mots | 4 pages pénale internationale ne « décourageront » nullement la CI. Vue de la salle d'audience lors du procès à Nuremberg des criminels de guerre en 1945-1946. La polémique qui a suivi la publication de lâouvrage permet dâappréhender les visions concurrentes de la responsabilité (ou de lâabsence de responsabilité) de guerre, mais aussi les forces sociales qui tenteront de juguler cette vision du récit historique national. 11 Tôyama, Fujiwara, Imai, op.cit. Le projet de « démocratisation », visant à éduquer des Japonais conçus par lâoccupant comme prédisposés à la soumission au pouvoir impérial, avait été la priorité des premières années (ce qui avait profité à lâhistoriographie marxiste), mais il fait place au tournant des années 1950 à une lutte contre lâinfluence du communisme au Japon. Paradoxalement, câest aussi le volet de leur accusation spécifiquement consacréà lâempereur qui sâatténue avec la disparition du procès. Au Japon, des criminels de guerre de classe B (comme Soemu Toyoda) et C furent jugés à Tokyo et à Yokohama. Depuis lâinvasion de la Chine, il y a eu la guerre du Pacifique, puis la guerre de Corée, et aujourdâhui encore leurs orientations sont liées à la guerre. Le procès de Tokyo. Tristan Brunet, « Le procès de Tôkyô et le débat sur lâHistoire de Shôwa », Droit et cultures [En ligne], 58 | 2009-2, mis en ligne le 06 juillet 2010, consulté le 28 décembre 2020. Bien qu'un procès eut lieu (avec le Tribunal de Tokyo), le fait que certaines personnes ne furent pas poursuivies (comme l'Empereur et les membres de l'Unité 731) et que certains cas furent totalement occultés (comme les femmes de réconfort) fit que les Japonais sentirent que ces tribunaux ne cherchaient que des boucs émissaires. Cela ne passe plus, comme avant-guerre, par une intervention directe dans les débats académiques, que ce soit par la censure ou par lâemprisonnement pur et simple des historiens qui remettent en cause lâhistoire officielle. To display this page you need a browser with JavaScript support. Si le verdict du procès de Nuremberg finit par s’imposer dans l’Allemagne de l’après-guerre, au Japon, en revanche, celui du procès de Tôkyô fut rejeté en bloc par une partie de la droite conservatrice qui le considérait comme injuste et arbitraire, et c’est la thèse du …
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