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la porte apollinaire analyse

commentaire littéraire et questionnaire niveau bac I. Un récit de rencontre amoureuse II. Pour en saisir la portée, je retournerai d’abord au poème des années 1897-1899 qui nous transmet une ébauche du vers 4 (« L’ensemble seul est parfait… », p. 839). Cette lecture volontariste impose de comprendre la chute du poème comme une exhortation au travail poétique qui reste tout à fait étrangère à l’intertexte baudelairien. Rien n’est plus soi, rien n’est seul, rien n’est triste. Il consacre ainsi un poème à Picasso, "Les Saltimbanques" (un tableau de Picasso porte ce nom). Jannini (Pasquale Aniel) et Zoppi (Sergio), éds, 1978, Unanimismo. 26Tournant en dérision l’interprétation biblique avancée par Couffignal, Durry ou Alexandre, Fongaro (2008 : 409) renoue avec l’hôtel de passe cher à Léo Ferré : Paradis perdu ? La raison est au fond et le ciel est au faîte Du chef où dès longtemps Déesse tu t'armais. « Saltimbanques » est un poème extrait du recueil Alcools de Guillaume Apollinaire paru en 1913. Cependant, frais se laisse aussi analyser comme un adverbe modifiant débarqués : on lit, par exemple, un jeune provincial frais débarqué dans Les Beaux quartiers de Louis Aragon8. « Lettre du 15 novembre 1915 à sa marraine de guerre ». — Œuvres poétiques, éd. À ma connaissance, Apollinaire emploie encore cet adverbe dans trois pièces qui n’appartiennent pas au corpus de Frantext : Il s’en allait terriblement (Le musicien de Saint-Merry, p. 189), où il est question d’un homme sans yeux sans nez et sans oreilles qui charme une troupe de femmes, tel Orphée les bêtes sauvages (voir Le Bestiaire ou cortège d’Orphée) ; tout terriblement (calligramme de 1917, p. 677) ; je vous aime terriblement ici (dans les Lettres à Madeleine, p. 90 [1915]). Or, ce passage-là, il n’est jamais ouvert, Porte d’opacité, nul ne voit au travers. Album Alcools. merci d'avance paraît plus naturel que Qu’est-ce que cela peut me faire d’être riche ?, même si la seconde formule devient entièrement acceptable quand le contexte en appelle explicitement à une valeur plus forte (Qu’est-ce que cela peut me faire d’être riche, si tu me quittes ?) Vanderhoeft (Claire), 1989, « Problèmes de métrique dans la poésie unanimiste. 9tandis que le poème « L’ensemble seul est parfait… » (p. 839), qui remonte aux années 1897-1899 (Décaudin 1960b : 143 ; 1993 : 8-9), livre un premier état du vers 4 : Pi-mus allant par couple en profondes eaux tristes5. Là où Apollinaire veut accroître, par la parcimonie typographique, le caractère presque toujours « concordant » de ses lignes (Cornulier 1995 : 161-169), Romains cherche à briser prosodiquement le vers afin d’inventer une langue nouvelle qui préserve pourtant le mètre. 23  Dans un article antérieur (Dominicy 1992a : 93), je proposais un rapprochement avec un passage de Jules Laforgue (Le Concile féérique, p. 183) : Et d’autres, les terrasses pâles où le triste / Cor des paons réveillés fait que plus rien n’existe ! Le contrepoint mythique dans Alcools. Apollinaire, homme-époque (1898-1918), Paris, Éditions du Seuil. de Michel Décaudin, Paris, Gallimard, « Poésie », 1983. Tous ces bruits de la modernité sont les analogues des acousmates antiques, et la manière dont ils se répandent, au hasard et mélangés, annonce l’entrelacs verbal des « poèmes-conversations » dont Lundi rue Christine (p. 180-182) offre l’exemple le plus abouti (Décaudin 2002 : 124-125)15. Sur la signification ésotérico-poétique qu’Apollinaire attribuait aux figures circulaires et sphériques, on lira par exemple Chevalier (1970 : 158-163), Dominicy (1992a) et Peytard (1979) sur Nuit rhénane (p. 94/111), ou Fongaro (2008 : 135-144, 338-341, 362) sur Chantre (p. 36/63), Lettre-océan (p. 183-185) et Un fantôme de nuées (p. 193-196). Alcools, Paris, SEDES-CDU, 3e éd., 3 vol. Il appartient au cycle rhénan (poèmes composés lors d’un séjour en Allemagne).. Sur notre site, vous pouvez trouver un grand recueil de poèmes de plus de 1000 poètes. — Lettres à Madeleine. Mais si le segment me faire est bel et bien cohérent à lui seul, il ne recouvre pas une unité métrique. 2Au niveau métrique, La porte ne soulève guère de difficultés2. Le processus qui a conduit de l’une à l’autre se prête, bien évidemment, à une approche génétique ; mais le poéticien, quant à lui, se doit de décrire chaque version dans des termes indépendants, de façon à cerner l’intention spécifique qui s’y manifeste. 1  Dans ce qui suit, les renvois au Bestiaire et à Alcools se font au moyen d’une numérotation double : les chiffres précédant la barre oblique désignent les pages de l’édition Poésie / Gallimard ; les chiffres placés après, celles des Œuvres poétiques dans la Pléiade. — éd., 1996, Guillaume Apollinaire – Alcools, Paris, Klincksieck (Littératures contemporaines, n° 2). Ego, figure inverse du Christ, « prend son péché à sa mère » qui devient elle-même la figure inverse de Marie. Mais une nouvelle incohérence discursive se fait jour si l’on prend en compte, maintenant, la qualification qui ouvre le vers 7 : le chant des sirènes, véhicule de savoir selon les Anciens et source d’un violent attrait érotique pour les traditions postérieures (Leclercq-Marx 1997 : 90 ; voir surtout Lul de Faltenin, p. 76-77/97-98, et Le neuvième poème secret à Madeleine, p. 634), n’a évidemment rien qui permette de le dire Humble. D’après Lawler (1955 : 305), suivi en cela par Durry (1978-9 : I, 84-86), le cahier de 1899 renfermerait une ébauche, singulière au plan métrique, des vers 13-14 de « L’ensemble seul est parfait… » : Au bord des fleuves vierges lors nous irons pêcher / Pi-mus allant par couple en profondes eaux. Dans Le neuvième poème secret à Madeleine (p. 634 ; 1915), le poète déclare : Je suis le seul poisson de ton océan voluptueux / Toi ma belle sirène. 9  La lecture passive (« qui viennent d’être débarqués ») réactiverait le sens ichtyologique d’anges ; mais frais devrait alors céder la place à fraîchement : ainsi trouve-t-on les marchandises fraîchement débarquées dans le New York de Paul Morand (Frantext). Je me rapporterai occasionnellement aux Œuvres en prose complètes dans la Pléiade, en mentionnant alors le volume, ainsi qu’aux Lettres à Lou et à Madeleine. La plupart des seconds hémistiches sont « concordants » (au sens de Cornulier 1995 : 161-169), en ce sens qu’ils recouvrent une portion de texte cohérente sur le plan syntaxico-sémantique : sourit terriblement (1), pour qui seul rien n’existe (3), dans la profonde eau triste (4), à Marseille hier matin (5), -mourir un chant lointain (« proposition infinitive ») (6),  qui ne suis rien qui vaille (7). Apollinaire porte ostensiblement l'uniforme et un bandage autour du crâne. Thème de l' … 643-654 [librement accessible en ligne]. Mais je ne trouve pas trace de ces curieux vers dans l’article plus récent de Décaudin (1996). Apollinaire est un amoureux de Paris, mais aussi de la ville moderne en général. Les six dernières strophes mettent en scène, en revanche, une véritable ascension du poète qui le mène vers les plus hautes places du paradis. Je la pris dans mes bras, moi, poète inconnu. Il est dénué de toute ponctuation, ce qui est caractéristique chez Apollinaire : pour lui, le vers seul se suffit à lui-même. 2 Ce recueil de poèmes d’Apollinaire est le fruit d’une longue gestation et de transformations successives. Boschetti (Anna), 2001, La poésie partout. (Poème chinois) mâle à dr[oite] femelle à gauche. Il récite, au cours d’une conférence faite par Romains au Salon d’Automne, un Fragment sans doute issu de Cortège (Décaudin 1960b : 128, 158), et il entreprend d’écrire un recueil intitulé L’Année républicaine dont Cortège (alors appelé Brumaire) et Vendémiaire auraient fait partie (Décaudin 1960b : 124-128, 220-226). Lisez ce Archives du BAC Guide pratique et plus de 247 000 autres dissertation. offrandé chez Hugo du poète à celle qui est dans la tombe. 20  Un effet sonore – la récurrence de la syllabe -ri- dans sourit terriblement – souligne le fait que l’ambivalence de l’adverbe se projette sur le verbe. Il va s’intéresser à la rue "industrielle" (V.23), une rue "neuve", plus qu'aux monuments classiques. "Toc toc Il a fermé sa porte Les lys du jardin sont flétris Quel est donc ce mort qu'on emporte Tu viens de toquer à sa porte Et trotte trotte La petite souris " Voici un poème extrait du recueil Alcools d'Apollinaire qui m'a interpellé. La dernière modification de cette page a été faite le 9 octobre 2016 à 14:19. Nous sommes content de vous voir ici. Les biens matériels sont éphémères et méprisables). Deux cahiers et un agenda », Que Vlo-Ve ?, série 3, n° 21 (janvier-mars 1996), pp. Le jugement - … L'analyse de la porte étroite de Gide nous conduit à nous interroger sur le sens du mot porte. Durry ne doute pas qu’il s’agisse, une fois encore, de poissons ; mais il faut se souvenir que l’expression gorges d’ange désigne un dessert français (Figeac 2002 : 652) ou portugais (papos de anjo ; voir Internet). de Laurence Campa, Paris, Gallimard, 2005. Poème épicurien.Rimes croisées. Essai d’analyse des formes poétiques, Paris, Minard (Bibliothèque des Lettres Modernes, 17). A la lecture de ce texte, nous pouvons nous demander commt Apollinaire évoque sa fascination pr la femme aimée. Voici un commentaire littéraire du poème « Saltimbanques » de Guillaume Apollinaire.. Saltimbanques, Apollinaire : introduction « Saltimbanques » est un poème extrait du recueil Alcools de Guillaume Apollinaire paru en 1913. 18Cependant, le quatrième vers subvertit le dogme de l’Immaculée Conception, dont on ne répètera jamais assez qu’il soustrait à la souillure du péché originel la Vierge, figure de plus en plus centrale dans le catholicisme du XIXe siècle, et qu’il était encore de promulgation récente (1854) lorsque Apollinaire a reçu son éducation religieuse. Mais, à travers une rupture radicale avec Baudelaire, ce serait toute l’ontologie personnelle du poète qui se verrait annihilée18. Vingt ans de poésie française 1895-1914, Toulouse, Privat [réimpression : Genève-Paris, Slatkine, 1981]. III. 5  Outre l’emprunt au Journal asiatique par le cahier de Stavelot, les pi(-/h)is apparaissent encore dans le premier état de Étoile (p. 662 ; voir Décaudin 1960b : 87-88, 1996 : 9-10 ; Durry 1978-9 : I, 85), dans Zone (p. 9-10/41), dans Les fenêtres (p. 168) et dans la pièce adressée À André Billy (p. 775) ; voir Debon (1988 : 97). Mais Seul le Tout existe constituerait une formulation équivalente, qu’on trouve d’ailleurs attestée, en même temps que ses traductions allemande (Nur das Ganze besteht) ou anglaise (Only the Whole exists), dans des textes (pseudo-)philosophiques accessibles via Internet. C'est pourquoi de mes maux ce n'était pas le pire Ce trou presque mortel et qui s'est étoile Mais le secret malheur qui nourrit mon délire Est bien plus grand qu'aucune âme ait jamais celé. — 1960b, Le dossier d’« Alcools ». On pourrait citer, sur ce point, des pièces entières de La Vie unanime (notamment p. 47, 54-55, 128-138, 199-200), ou Chennevière : Je ne suis pas seul, car je suis dehors, où sont les autres (Margarito 1978 : 276), ou encore Duhamel disant, à propos d’un personnage emblématique qui apparaît dans le cycle de Salavin : Édouard ne désire rien, car il sait qu’il aura tout (Gianolio 1978 : 333). En substituant rien à tout, Apollinaire a donc aussi pris ses distances avec une vision, de la poésie et de la tâche incombant au poète, qu’il n’avait jamais véritablement acceptée. "Toc toc Il a fermé sa porte Les lys du jardin sont flétris Quel est donc ce mort qu'on emporte Tu viens de toquer à sa porte Et trotte trotte La petite souris " Voici un poème extrait du recueil Alcools d'Apollinaire qui m'a interpellé. Par contre, il convient de souligner, avec Boschetti (2001 : 107-112), Décaudin (2002 : 93-94) et Durry (1978-9 : II, 177-184), qu’Apollinaire apporte d’emblée des nuances significatives à la vulgate unanimiste. Il est dénué de toute ponctuation, ce qui est caractéristique chez Apollinaire : pour lui, le vers seul se suffit à lui-même. Chevalier (Jean-Claude), 1970, Alcools d’Apollinaire. ... La porte: Ce poème est un travail d'Apollinaire sur la symbolique de la porte. If you write a school or university poetry essay, you should Include in your explanation of the poem: Good luck in your poetry interpretation practice! Hugo, Baudelaire, Rimbaud, Apollinaire, Paris, SEDES-CDU. […] Des grands hôtels tendus de pâles cuirs gaufrés ; mais cette hypothèse demeure beaucoup plus fragile. Vers cocasses peut-être, mais nullement mystérieux. Autour du thème « les ports africains à l’ère des alliances », ce dernier a évoqué « l’éventualité d’une collaboration sous régionale ». — 2002, Apollinaire, Paris, Le Livre de Poche. Selon les renseignements que j’ai pu récolter, concernant la période qui va de 1800 à 1920, à l’aide de la base de données textuelles Frantext (accessible en ligne pour les abonnés), hier est le plus souvent bisyllabique (voir Le soleil d’hier m’a rejoint dans Lul de Faltenin, p. 77/98), la scansion monosyllabique apparaissant presque toujours en début de vers ou d’hémistiche ; l’exception la plus ancienne que j’ai relevée à cette dernière contrainte se lit sous la plume de Théophile Gautier : Et l’enfant, hier encor, chérubin chez les anges (L’Horloge, dans España). En d’autres termes, là où le manuscrit de La porte maintient, entre mère et fils, une similarité ontologique qui reflète, en le renversant, le dogme de l’Immaculée Conception, Bénédiction s’appuie sur une théologie plus conservatrice afin d’instaurer une dichotomie essentielle entre le poète, exempt de toute tache comme le Christ, et sa génitrice, porteuse du péché commun à toute l’humanité16. Couffignal (Robert), 1966, L’inspiration biblique dans l’œuvre de Guillaume Apollinaire, Paris, Minard (Bibliothèque des Lettres Modernes, 8). Romains (Jules), La Vie unanime. Marizibill Lyrics. Ce célèbre monostique (strophe d'un vers) de Guillaume Apollinaire a été publié dans le recueil Alcools. Bader (Françoise), 1994, « Les Sirènes et la poésie », dans Conso (Danièle), Fick-Michel (Nicole) et Poulle (Bruno), éds, Mélanges François Kerlouégan, Paris, Diffusion Les Belles Lettres (Annales Littéraires de l’Université de Franche-Comté, n° 515), pp. (Décaudin 1993 : 99-100). Le jour où, pénétrée par l’effort des cerveaux. Les emplois pertinents apparaissent aux pages qui suivent dans l’édition Poésie / Gallimard de La Vie unanime : 37, 45, 46, 54, 67, 71, 81, 93, 99, 100, 111, 117, 118, 125, 140, 153, 188, 193. en dehors de circonstances spécifiques. 3  Comme me le fait remarquer Benoît de Cornulier, le vocatif ô ma maman, que la syntaxe ne rattache à aucun point précis de la phrase, ne compromet pas, à proprement parler, la « concordance » du second hémistiche au vers 2. Le brouillon intitulé Brumaire porte, biffée, une esquisse plus accommodante : Nouvel oiseau d’une nouvelle réalité (Décaudin 1960b : 127). Analyses de textes littéraires français (1918-1931), traduction de l’allemand par Jean-Jacques Briu, présentation et bibliographie par Étienne Karabétian, Paris, Éditions Ophrys (Bibliothèque de Faits de Langues), pp. Chevalier (1970 : 158-163), Dominicy (1992a) et Peytard (1979) sur, (p. 94/111), ou Fongaro (2008 : 135-144, 338-341, 362) sur. Automne, Apollinaire, introduction. Presque personne ne connaît les pi-mus – Ego n’a donc pas à partager ce privilège avec beaucoup de monde – et la plupart des gens ne songeront pas spontanément aux anges de mer – la double lecture du vers 5 n’existera donc pas pour eux. Lisez, notez, partagez et appréciez la poésie! 7Apollinaire a découvert les animaux de légende que sont les poissons pi-mus etles oiseaux pi(-/h)is dans le Journal asiatique de janvier-février 1896 (Décaudin 1960b : 87, 143) : pi-mu : c’est-à-dire « aux yeux accouplés ». Margaret Davies (1964 : 65) y voit la trace d’une « dualité pascalienne » ; Marie-Jeanne Durry et Michel Décaudin insistent, pour leur part, sur la compatibilité psychologique des états mentaux exprimés : D’abord Apollinaire se peignait comme un être pour qui, en dépit d’une destinée misérable, le monde a un sens. Contrairement à la perspective traditionnelle, ce ne sont pas les péripéties spectaculaires conduisant à la mort de Jean Baptiste (le dîner, la danse, la demande effectuée par Salomé) qui intéressent Apollinaire mais bien plus la conséquence de l’évènement sur celle qui en a été la principale instigatrice La raison est au fond et le ciel est au faîte Du chef où dès longtemps Déesse tu t'armais. 14En outre, les sirènes synthétisent l’antique et le moderne. Alexandre (Didier), 1996, « “J’ai fabriqué un dieu, un faux dieu, un vrai joli faux dieu” : l’écriture du sacré dans Alcools », dans Murat, éd., pp. Ce site est dédié à la poésie et aux personnes qui rendent la poésie possible: les poètes et leurs lecteurs. Il suffit de s’entendre. Sur notre site, vous pouvez trouver un grand recueil de poèmes de plus de 1000 poètes. par Achetez-moi des anges de mer et des soles fraîches ! Toute la beauté du monde, toute la plénitude de la vie, tous les objets les plus insignifiants et tous les êtres, tout cela existe. L'analyse porte sur deux ensembles de poèmes, pris dans un système fermé en compétence et en performance, Alcools, un groupe de poèmes de 1898-1902, et le passage à un autre de 1908-1910, par une étude contrastive. Dans le cahier de Stavelot, il applique une scansion anapestique ( –) à des vers de Racine, de Jean Moréas ou de son propre cru (Décaudin 1960b : 17-18 ; 1996 : 8). 13D’une nature tantôt maléfique comme les Harpyes ou les Sphinx, ou bienfaisante comme les anges (Leclercq-Marx 1997 : 18, 22, 27-28, 165-173), les sirènes, porteuses de mort pour les navigateurs (voir encore La fuite, p. 649), entretiennent un rapport étroit avec la parole oraculaire et poétique (Bader 1994). Pour traduire sa doctrine en poèmes, Romains recourt à une langue délibérément artificielle, que Leo Spitzer (2009) a étudiée en détail. Il regroupe tous les écrits de Guillaume Apollinaire entre 1898 et 1913. 16Le chant du vers 6 est lointain parce que personne ne saurait s’en approcher sans péril et parce qu’on l’entend depuis les prémices de la poésie ; les sirènes « meurent et remeurent » sans cesse parce que leur noyade relève d’un récit continuellement raconté et parce que des générations de poètes ont persisté à naître et à disparaître au cours des millénaires. Fiche synthèse bac, analyse littéraire, questionnaire sur une poésie d'Apollinaire, la chanson du mal aimé. Guillaume Apollinaire, Alcools, 1913. Or la difficulté se dissipe si l'on remonte aux états antérieurs du poème d'Apollinaire, où celui-ci se présentait comme un dialogue. La sirène qui appelle au travail dans Zone (p. 8/39) « gémit trois fois » alors que les sirènes mythologiques étaient elles-mêmes trois (Leclercq-Marx 1997 : 6-7), comme le mentionnent La déclaration du premier druide (p. 695), « Languissez languissez… » et Vendémiaire (p. 139/151, 567). Guillaume s'inspire des mythes antiques et légendes en 1890. Dans Les Diables amoureux (III, p. 724), Apollinaire traduit le « cri de Londres » Buy my maids, and fresh soles ! 99-118. Mais quelle est la vérité pour le poète ? La porte de l'hôtel sourit terriblement Qu'est-ce que cela peut me faire ô ma maman D'être cet employé pour qui seul rien n'existe Pi-mus couples allant dans la profonde eau triste Anges frais débarqués à Marseille hier matin J'entends mourir et remourir un chant lointain Humble comme je suis qui ne suis rien qui vaille Enfant je t'ai donné ce que j'avais travaille Dans Bénédiction aussi, mais de manière beaucoup plus directe, la condition terrestre du poète tient de la souffrance christique : sous la tutelle invisible d’un Ange, / L’Enfant déshérité […] s’enivre en chantant du chemin de la croix ; / Et l’Esprit (« la troisième personne divine ») […] le suit dans son pèlerinage ; Dans le pain et le vin destinés à sa bouche / Ils (« tous ses congénères ») mêlent de la cendre avec d’impurs crachats. Esca, Acte ii, Scène iv) : Donc des plaisirs ; toujours, sans trêve, hier, aujourd’hui. 33Le passage ultérieur de tout à rien a naturellement suscité quelques commentaires. Rhyme scheme: XXXXXXXX Stanza lengths (in strings): 8, Closest metre: trochaic pentameter Сlosest rhyme: no rhyme Сlosest stanza type: tercets Guessed form: unknown form Metre: 1101101000 101110111110 1101111110 111010111011 10110011010 101011001110 1011111111111 111111111010 Amount of stanzas: 1 Average number of symbols per stanza: 395 Average number of …

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