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port de cherbourg histoire

Le port, en grande difficulté depuis une décennie, tente de trouver de nouvelles perspectives, en cohérence avec le port de Ouistreham, au sein d’un même syndicat mixte piloté par le conseil régional[46]. L'histoire du port de Cherbourg 1688 : Vauban fortifie le port (zone de l'Arsenal) 1850 : inauguration de la Grande Rade, dont les travaux colossaux avaient débuté 70 ans avant Achevé en 1742, ce port est dévasté en août 1758 par une attaque anglaise sous les ordres du général Bligh et l’amiral Howe dans une ville abandonnée par le maréchal de camp comte de Rémond, retiré au château du Mont-Épinguet de Brix puis à Valognes[5]. Le projet d'aménager la côte cherbourgeoise pour permettre aux navires de passage de se mettre à l'abri des attaques et des tempêtes apparaît au XVIIe siècle sous la plume de Vauban qui propose de quadrupler la taille de la ville et de créer une rade artificielle. Le dénuement et un état sanitaire dramatique provoquent la mort de nombreux réfugiés. Vauban en trace les contours et propose le premier projet de création d’une rade artificielle à visée miltaire défensive. En 1777, deux projets lui sont présentés : l'ingénieur en chef des Ponts et chaussées et des ports de la généralité de Caen, Armand Lefebvre, prévoit dans le premier la fortification de la rade de Cherbourg autour du port de commerce agrandi. Cherbourg Harbour (French: rade de Cherbourg; literally, the "roadstead of Cherbourg"), is a harbour situated at the northern end of the Cotentin Peninsula, on the English Channel coastline, in Normandy, northwestern France.With a surface area of 1,500 hectares, it is the second largest artificial harbour in the world, after the 4,500 hectare Ras Laffan Harbour in Qatar. En 1731, Chantereyne revendique 5 500 habitants, le recensement de 1774 en dénombre 6 257, et celui de Dumouriez en 1778, 7 300, en y incorporant probablement les garnisons en place[25]. Libéré le 26 juin, le port de Cherbourg sera, jusqu’à la fin de la guerre, le premier port d’Europe, point stratégique pour le ravitaillement. Les mesures strictes de confinement des équipages et de javellisation des marchandises n'empêchent pourtant pas le choléra de sévir en mai 1832, puis de mai à décembre 1849[30]. Dans un écrin de verdure baigné par la douceur du Gulf Stream, Cherbourg-en-Cotentin est une ville véritablement ouverte sur la mer. Deux jours après les premiers bombardements, les Allemands arrivent le 17 juin 1940 dans les faubourgs de Cherbourg. Dans ces années de l'entre-deux-guerres, le centre-ville se rénove, notamment sous les projets architecturaux de René Levesque, Drancey et René Levavasseur. Parmi eux se trouve la famille nobiliaire d’Entremont, dont l’ancêtre Philippe Mius d'Entremont (1601-1700), baron de Pobomcoup, était originaire de Cherbourg. Sortent alors de terre la cité du Casino en 1957 et la cité Fougère en 1958, puis en 1959 l’ensemble de l’Amont-Quentin, de Charcot-Spanel et la cité Chantereyne qui doit accueillir les familles des ingénieurs et officiers travaillant à l’arsenal[43]. Le prieur de l'hôtel-dieu reçoit le fief de Lardier, qui comprend l'essentiel de la cité, le titre de seigneur de Cherbourg, et la charge de la défense du château. En un mois, les troupes américaines du Fourth Major Port of Embarkation et celles françaises du corps des transports remettent en état le port, complètement rasé par les Allemands et les bombardements, qui peut alors accueillir les premiers Liberty Ships. La dernière modification de cette page a été faite le 15 décembre 2020 à 14:37. Les premiers travaux du XVIIIe siècle, qui avaient permis la canalisation de la Divette et du Trottebec, ainsi que le creusement du bassin du commerce, sont complétés par l’assèchement des marais du Cauchin sous la mandat de Collart, dont la place prend postérieurement le nom, avant d’être rebaptisée place Divette. Alors que la pêche se relance, les chantiers navals (Doucet, Bellot, J. Hamel) rouvrent. Il revient ensuite à la tête de vingt-deux vaisseaux pour aider Richard Ier de Normandie, encore mineur, contre Louis IV de France qui est fait prisonnier en 945[5]. Charles le Noble revendique alors les terres normandes de son père décédé, Charles le Mauvais, ce que lui refuse le conseil général réuni en 1397, ces possessions étant jugées trop proches de l’Angleterre ; il reçoit en dédommagement le comté de Nemours, érigé en pairie, et deux cent mille écus d'or. Dans l’entre-deux-guerres, un train spécial relie en trois heures Paris à la grande gare maritime et un service d’aérobus assure les correspondances avec les paquebots de la Cunard et de la White Star[36]. de. Choquet de Lindu, directeur du génie maritime, privilégie dans le second la construction d'un arsenal de première classe à la Hougue. En un mois, les troupes américaines du Fourth Major Port of Embarkation et celles françaises du Corps des Transports remettent en état le port, complètement rasé par les Allemands et les bombardements, qui peut alors accueillir les premiers liberty ships. La nécessité vitale de Cherbourg pour le succès de la bataille de Normandie a permis au port d’être reconstruit par les Américains en une année. Venant de Rochefort, le Bruix. F. Patard et J. Lavalley, « Cherbourg en marche vers le futur ». Port maritime de Cherbourg. « Le port militaire, situé dans la partie nord-ouest de la ville, est entouré d'une puissante ceinture de fortifications, qui se développent sur une étendue de plus de 5 kilomètres. Le château est mentionné en 1026, comme élément de la dot, lors du mariage du duc et d'Adèle de France[9]. À la Libération, l’économie locale reprend rapidement ses droits. Trop gros pour accoster sur les quais de la gare maritime inaugurée en 1912, les steamers doivent mouiller dans la partie ouest de la rade, onze transbordeurs assurant la navette. La ville subit trois vagues de peste en 1504, 1514 et 1517, puis à nouveau en 1554. À droite s'étendent parallèlement deux immenses hangars. Ce nouveau projet entraîne l’évolution de l’arsenal, qui travaille désormais la matière nucléaire, et la ville s'approprie le projet gaulliste, malgré une tradition politique de gauche[41]. Par sa position stratégique, à la fois clé du Royaume avec Calais pour les Français et tête de pont de l’invasion pour les Anglais, la ville est très disputée durant la guerre de Cent Ans. La première trace pourrait bien être l'arrivée, vers 940, de la flotte de Haigrold, roi du Danemark, venu demander la protection de Guillaume Longue-Épée [1]. Depuis Southampton, Brême, Londres, Hambourg et Anvers, elles desservent principalement New York, Montréal, Québec, Halifax et Buenos Aires. BASSIN À FLOT NAPOLÉON III. Les bassins Charles X (commencé en 1814 — 290 x220 x18 mètres) et Napoléon III (commencé en 1836 — 420 x 200 x 18 mètres) du port militaire sont respectivement inaugurés le 25 août 1829 en présence du Dauphin, et le 7 août 1858 par le couple impérial. Pour autant, on ne compte qu’une seule victime de la guillotine, le directeur des Postes Leroy, au terme d’un procès à charge[28]. Sur les terres incultes arrosées par les ruisseaux de la Bucaille et de la Polle sont bâtis des immeubles de rapport et des hôtels particuliers, comme celui de la famille d’armateurs Liais, auprès desquels une congrégation religieuse s'installe. Jean-Baptiste Le Carpentier est envoyé le 19 septembre à Cherbourg par le Comité de salut public comme représentant du peuple. Contrairement à ce qui a été parfois prétendu, le peintre n'a pas assisté à l'événement, il a réalisé son œuvre à partir de gravures de presse[33]. Même détruit à 70 %, l’arsenal de Cherbourg est moins dévasté que ceux de Brest et Lorient, et le port militaire est le seul de la façade Atlantique/Manche qui soit opérationnel. Après un rapide développement dans la première moitié des années 1990, le site universitaire connaît aujourd'hui de nouvelles extensions, avec l’édification de nombreux équipements sur le campus – comme une bibliothèque universitaire et des bâtiments et installations à vocation sportive – confortant la position de Cherbourg comme second pôle universitaire de Basse-Normandie. Au XIIIe siècle, Barfleur perdant de son poids après le naufrage de la Blanche-Nef, Cherbourg devient le port de transit des troupes d’Henri II d'Angleterre[4]. - La plus grande curiosité hydrographique de l'arsenal consiste dans l'immense bassin qui a été inauguré, le 7 août 1858, en présence de l'Empereur. Alcatel devient alors le deuxième employeur de la région[41]. L’arsenal et les forts de la digue résistent une journée de plus. ». L’arrivée en grande rade de Cherbourg, la plus grande rade artificielle d’Europe, laissera d’incroyables images », poursuit-il. Dans les esprits, un port de commerce devient conciliable avec un port militaire[38]. Neuvième port français en 1870, Cherbourg devient à la veille de la Première Guerre mondiale le troisième accueillant jusqu'à 1 500 passagers et 600 000 sacs postaux en un jour[37]. À la veille de la Révolution française, toutes les conditions sont réunies pour la survenue d’un mouvement politique : un corps municipal mésestimé, un Dumouriez favorable au renversement de celui-ci que soutiennent des bourgeois de robe réformateurs, un duc de Beuvron sans autorité et une population ouvrière soumise à la disette, des hostilités au sein du pouvoir militaire et des bourgeoisies, dues aux mauvaises récoltes et au chômage créé par l’abandon des cônes et le ralentissement des travaux. Le grand brassiage du port (entre 6 et 13 mètres, quand Southampton dispose de moins de 10 mètres de profondeur), la rareté des brumes, la sûreté des côtes, et la facilité de chargement ou déchargement, sont autant d’avantages techniques offerts par la ville, dans une concurrence où la rapidité est primordiale. Au programme, le débarquement de Normandie, les Vikings, le plus ancien squelette humain, Guillaume le Conquérant et le château fort de Cherbourg Ils reprennent à la demande du Premier consul Bonaparte en 1803 (décret du 25 germinal an XI), avec pour objectif l'invasion de l'Angleterre. Le chantier naval de Félix Amiot né après la Libération, se développe rapidement grâce à sa spécialisation militaire. À cette époque, Cherbourg nous est décrite par Gilles de Gouberville comme une ville fortifiée de 4 000 habitants, protégée par des ponts-levis aux trois portes principales, gardées en permanence et fermées du coucher du soleil jusqu’à l’aube. Toutefois, port d'escales et non d'attache, les efforts se concentrent sur la réduction maximale du temps de relâche. Cette section est vide, insuffisamment détaillée ou incomplète. Les croisières de tourisme remplacent partiellement les traversées d'émigrants, jusqu'après la Seconde Guerre mondiale avec notamment les anciens GI revenant en famille sur les plages du débarquement de Normandie[37]. L’emprise de la ville s'étend également à l’Ouest, vers Querqueville et le port militaire, avec le quartier du Vœu qui, autour de l’église du même nom, s'embourgeoise. En mai 1944, lors de la seconde évacuation de la ville, 14 000 Cherbourgeois sont déplacés, envoyés notamment dans le Loiret. Toute la ville se met à l’heure du conflit : les hôpitaux, complétés par un hôpital de fortune dans la gare maritime, reçoivent blessés et gazés, les camps militaires poussent aux Mielles, et dans la campagne environnante (à Fermanville et dans le parc du château de Saint-Pierre-Église), la population doit accueillir les réfugiés de guerre, travailleurs coloniaux et prisonniers de guerre[38]. Avec ces travaux, Cherbourg – depuis longtemps port commercial de faible importance, ville sans université ni activité culturelle, régulièrement pillée, aux faibles relations avec Paris – acquiert un poids essentiel dans le Cotentin et cela se traduit, à la veille de la Révolution française, par la création de réseaux de sociabilités par les bourgeois réunis en associations – comme la Société royale académique de Cherbourg en 1755 et la loge « la Fidèle maçonne »[25]. Les troupes américaines encerclent la ville le 21 juin. Aidé des Anglais, Montgomery débarque en mars à la Hougue à la tête de plusieurs milliers d'hommes, et prend Valognes, Carentan, Saint-Lô et Domfront. Cherbourg, place forte depuis l'époque romaine, fut l'une des forteresses les plus solides de la guerre de Cent Ans. Cherbourg est la moins meurtrie des grandes villes normandes. L'ancien port de pêche et de commerce modeste devient, à la fin du XIXe siècle, un pôle militaire et ouvrier dans un Cotentin rural. Le lendemain, le conseil municipal déclare Cherbourg « ville ouverte » et le général Rommel reçoit la reddition de la place des mains du préfet maritime, le vice-amiral Le Bigot, qui a pris le soin de détruire auparavant les trois sous-marins en construction à l'arsenal : le Praya, le Roland Morillot et la Martinique[4]. Après de furieux combats de rue et les tirs nourris des cuirassés contre les batteries allemandes le 25, après une âpre résistance du fort du Roule, le général Karl von Schlieben, l’amiral Walter Hennecke et 37 000 soldats se rendent le 26 à 16 h au général Collins. À la suite des raids saxons du début du IVe siècle, un castrum est édifié sur la rive gauche de la Divette comme élément du Litus saxonicum[4]. Ces cales sont séparées par une belle forme de radoub. L’ampleur des travaux séculaires eut un écho important en France, à l’image d’Émile Zola qui écrit en 1879 dans Nana : « À Cherbourg, il avait vu le nouveau port, un chantier immense, des centaines d’hommes suant au soleil, des machines comblant la mer de quartiers de roche, dressant une muraille où parfois des ouvriers restaient comme une bouillie sanglante ». Les neuf portiques mobiles avec des passerelles à paliers variables disposés sur le quai de France permettent de débarquer les passagers directement dans la gare[37]. Mais la cité ne dispose jusqu'au XVIIIe siècle que d'un port d'échouage, aux faibles activités commerciales et sans aménagement militaire. La légende transatlantique est également alimentée pendant plus d’un demi-siècle et jusqu'à l'essor du trafic aérien, par les majestueux paquebots que sont le Queen Mary, le Queen Elizabeth et le Normandie, et par ses passagers, stars d’Hollywood, (Liz Taylor et Richard Burton, Orson Welles, Rita Hayworth, Charlie Chaplin, Burt Lancaster…) et artistes européens (Salvador Dalí, Fernandel, Greta Garbo…). Des années 1970 à 1990, deux autres grands chantiers du Nord-Cotentin, l’usine de retraitement de la Hague et la centrale nucléaire de Flamanville, accentuent le développement industriel d’une cité qui vit alors son âge d’or[44] à travers ce que le journaliste François Simon nomme les « industries de mort », puisqu’environ deux tiers du tissu industriel local sont liés à la défense et au nucléaire[41]. Dès lors, le trafic du port double, atteignant 600 000 tonnes en 1918. Alors qu'à partir de 1415, les châteaux normands tombent tous un par un aux mains des troupes d’Henri V d'Angleterre, Cherbourg résiste vigoureusement jusqu'à l’automne 1418, quand son commandant, Jean d'Angennes, la livre affamée par plusieurs mois de siège[Note 1]. Depuis, plus de 91 bâtiments y ont été construits. L'arsenal se développe et évolue vers la construction sous-marine, et avec lui, l'économie cherbourgeoise se consacre au domaine maritime avec les ateliers de réparation J. Hamel et les chantiers de démolition Cousin. Manet a immortalisé cet affrontement dans une de ses œuvres, aujourd'hui exposée au Philadelphia Museum of Art. La France n'ayant pas de plutonium, le projet est abandonné en 1959. Le soutien français aux insurgés américains réveille ensuite le projet dans l’esprit de Louis XVI. Il châtie les fauteurs de troubles, condamnant deux d’entre eux à la pendaison et sept autres, dont une femme, à être marqués et fouettés. Le fort de l’Est de la digue est détruit par la marine française. La ville est touchée par la peste dans les années 1620, et surtout en 1626 à cause d’un navire en provenance de La Rochelle. Casematé et à l'épreuve de la bombe, ce fort, élevé en 1779 sur la roche du Hommet, ne compte pas moins de trois formidables batteries. Ce n’est néanmoins qu’au XVIIe siècle que Louis XIV songe à transformer le port naturel de la ville en place stratégique. Le premier, le brick La Colombe, est lancé le 27 septembre 1797 après un chantier de trois ans. Il dissout le comité et le remplace par une Commission de surveillance aux pouvoirs répressifs élargis. Des constructions prennent la place des anciennes fortifications et englobent peu à peu le faubourg proche de la Divette. En 1940, la ville est protégée par cinq forts, mais est sous-équipée du fait du transfert des moyens pour la défense du bassin de la Seine. Plus qu’un guide souvenir, cet ouvrage, réalisé par l’équipe de La Cité de la Mer, reprend les thématiques du parcours permanent, tout juste un an après son inauguration. En entrant dans le port militaire, on est frappé de la sévérité que présente l'ensemble des différents établissements de la marine. Dès lors et jusqu’à la victoire de 1945, le débarquement journalier des approvisionnements et du matériel militaire fait de Cherbourg le plus grand port du monde. Lors de la conquête de la Normandie par Philippe Auguste, Cherbourg tombe sans combattre en 1204. À suivre. Tandis que le gros des combats sous-marins a lieu dans la mer du Nord, Cherbourg devient un port sûr, où les navires militaires et commerciaux viennent se faire réparer et se mettre à l’abri, et la base arrière des torpilleurs. Cherbourg est rendue à la France par les Américains le 14 octobre 1945. Sous l’impulsion de Bernard Cazeneuve et Bernard Cauvin, Cherbourg se forge également une identité touristique autour de la mer. Le 13 janvier 1979 pourtant, une forte contestation se fait jour autour de l’arrivée du Pacific Fisher, navire apportant du Japon les premiers déchets nucléaires irradiés ; elle est alimentée par les doutes induits par le projet de Flamanville et le changement de statut de l’usine de la Hague. Le château, fortement réparé par Philippe VI en 1347 et 1348, est cédé en 1354 par Jean le Bon à Charles le Mauvais qui fait renforcer les fortifications à plusieurs reprises entre 1359 et 1369, et, lors d’un séjour en 1366, dispense les bourgeois de la taille pour leur vaillance, autorise le port de l'épée et crée des pairs et des barons[1]. Incapable de défendre tout le Cotentin, Matignon concentre ses forces dans la forteresse de Cherbourg, consolidée et fortement gardée, contraignant les protestants à se contenter de ravager une fois de plus l’abbaye du Vœu, située hors des remparts[19]. L’année suivante s'installe l’École des applications maritimes de l’énergie atomique (EAMEA, devenue école des applications militaires de l’énergie atomique). En 1785, conséquence de l’importance que prend la ville, une subdélégation est créée, toutefois plus restreinte que la vicomté supprimée quatorze ans plus tôt car couvrant essentiellement la Hague, jusqu’à Héauville et Helleville inclus, ainsi que Tourlaville, Bretteville, Digosville et Martinvast, et toujours sous la dépendance de la circonscription de Valognes. Mais les plans de l’ingénieur Louis-Alexandre de Cessart sont choisis : un môle construit à partir de 90 cônes de bois de 20 m sur 20, remplis de pierres et de béton, reliés par des chaînes de fer. En 1574, les Réformés prennent Falaise, Argentan et Vire. Le 9 octobre 1896, dans le cadre de l'Alliance franco-russe, le tsar Nicolas II assiste à une revue maritime, elle comprenait, commandée par l'amiral Regnault de Prémesnil le Hoche, le Jemmapes, le Bouvines, le Valmy, l'Amiral Tréhouart, le Dupuy-de-Lôme, le Chasseloup Laubat, le Friant, les contre-torpilleurs Cassini, l'Epervier, le Lance, le Palve, le Surprise, l'Aquilon, l'Ariel. Cette opération mêlant sur deux tiers du territoire l’habitat (par la rénovation de l’habitat social et la construction de nouveaux logements), le commerce (avec le développement du quartier des bassins autour d’un nouveau centre commercial « Les Éleis »), le tourisme (via l’installation d’un casino-hôtel trois étoiles), et la culture (à travers l’ouverture d’un pôle consacré à la photographie, près de l’école des Beaux-Arts), doit permettre de redynamiser l’économie cherbourgeoise et de rendre la ville plus attractive[46]. Durant deux jours, le port devient le « Dunkerque normand », où les soldats britanniques rembarquent à la va-vite. En 1929, la gare accueille 985 escales et 300 000 passagers, faisant de la ville le premier port de migration en Europe, devant Hambourg, Southampton et Liverpool[38]. Le 4 août 1858, à l’occasion de son retour, en tant qu’empereur, pour l’inauguration de la ligne Paris-Cherbourg, une statue équestre de Napoléon est érigée à l'Arsenal. Ceux-ci sont à propulsion nucléaire pour la France (SNLE de classe Le Triomphant et classe Suffren), ou à propulsion classique diesel-électrique pour l'exportation (type Scorpène). Mais le nombre de quotas américains d’émigration est réduit à cause de la crise de 1929, leur nombre passant de 41 000 à 8 000 entre 1922 et 1935. Port de pêche gaulois, devenu place forte à la pointe du Cotentin à partir des Romains, Cherbourg devient un enjeu stratégique de la guerre de Cent Ans. « Il était une fois Cherbourg - La municipalité face au choléra ». En 1773, 163 des 228 Acadiens de Cherbourg partent pour le Poitou. Quatre années plus tard, Cherbourg, seul port en eau profonde de la région, est l’objectif premier des troupes américaines débarquées à Utah Beach. Louis XV manifeste l'intention de reprendre les travaux d'un port militaire, mais le raid anglais de 1758 l'arrête. Puis la foule passe la nuit à saccager les maisons des notables Garantot et Chantereyne ; elle ouvre la prison de la Trinité et se disperse à l’aube. À l'extrémité, se trouve la route qui mène à la porte sud de l'enceinte fortifiée. L'un sert à mettre à l'abri les matériaux destinés aux constructions navales, tandis que l'autre contient la voilerie, la poulierie, l'atelier des embarcations, la salle des gabarits et celle des modèles. Vauban inspecte les ports de la Manche en 1680 et remet un mémoire au Roi en 1686, préconisant de renforcer la fortification de Cherbourg et de porter la capacité du port à 40 navires de 300 à 400 tonneaux et autant de frégates de 20, 30 et 40 bouches à feu. Mais avant de pénétrer à l'intérieur, jetons un coup d'œil sur le beau bâtiment placé à notre gauche, et enclavé dans la seconde enceinte. Elles servent à garantir les vaisseaux en construction de l'alternative funeste de la pluie et du soleil, qui, en altérant la qualité des pièces de bois principales, nuisent à la solidité de l'ensemble, et surtout à la durée de la coque. On franchit le fossé au moyen d'un pont-levis, et on arrive en présence d'une haute muraille, qui englobe les divers édifices maritimes, les ateliers, les cales de construction et les bassins, interdisant ainsi l'accès du port à toute personne étrangère à la marine, et non munie d'un permis de circulation[2]. En 1150, à l'époque où Cherbourg devient bailliage portuaire, le duc de Normandie Henri Plantagenêt lui accorde le privilège de commercer une fois par an avec l’Irlande[12].

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