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femme alexandre le grand

Tout autour sont aménagées de petites chapelles destinées à recevoir les corps des souverains lagides, l'ensemble étant protégé par une enceinte murée délimitant le téménos. Dans les Pensées, il considère la fondation d'Alexandrie comme le « plus grand projet qui ait été conçu »[367]. Les fouilles archéologiques entreprises à Aigai, Pella et Amphipolis ont renouvelé l'intérêt pour l'histoire de la Macédoine antique[384]. Il devient dès lors le « miroir du prince » et le symbole d'un pouvoir monarchique qui s'impose face à une féodalité déclinante[352]. Voir plus d'idées sur le thème alexandre le grand, grece antique, antiquité. L'incendie, revanche de l'incendie d'Athènes par Xerxès Ier en 480, pourrait être une opération de propagande envers les Grecs à un moment où la situation est tendue en Grèce et où l'annonce de la victoire d'Antipater sur Sparte n'est peut-être pas encore parvenue à Alexandre. Un travail typographique le rend facile et agréable à lire. Mais Philippe II a d'autres ambitions pour son fils et il décide de lui donner pour précepteurs les philosophes Ménechme, également mathématicien, et surtout Aristote de 342 à 340 av. Des théologiens allemands, comme Rupert de Deutz au XIVe siècle, et des prédicateurs, comme Bertold de Ratisbonne au XIIIe siècle, font de lui une incarnation de Méphistophélès, l'Orgueil en personne[341]. Certains auteurs rapprochent Alexandre de Dhû-l-Qarnayn[398] (« Celui qui a deux cornes » ou « Celui de deux époques »), cité dans le Coran dans la sourate 18, la caverne, composée de seize versets[399]. Sous le règne de Philippe II, le royaume de Macédoine a étendu son hégémonie sur la Grèce. La question qui se pose est donc de comprendre s'il y a deux projets distincts, la conquête de la Méditerranée orientale d'une part et le contrôle des côtes de l'Arabie et de la mer Rouge d'autre part, ou s'il ne s'agit que d'un seul et même projet, à savoir relier Alexandrie du Tigre à Alexandrie puis de là poursuivre vers Carthage et la Sicile. Pancaste, était originaire de Larisse, en Thessalie. Il est indéniable qu'Alexandre cherche avec la prise de l'Égypte à enlever aux Perses leur dernière façade maritime et la possibilité de rallier les mercenaires grecs. Finalement, Alexandre, avec quelques cavaliers et fantassins montés, rejoint le convoi de Darius. J.-C. ; il est intervenu dans le conflit entre Thébains et les Phocidiens et a surtout triomphé d'une coalition d'Athènes et de Thèbes à la bataille de Chéronée en 338. Roxane, princesse perse de Sogdiane, a été la première femme officielle d’Alexandre. Alexandre le grand 2 1. Le commandement et la troupe montrent dans cette affaire un attachement à la figure royale[182]. Alexandre cède en ne maintenant cette étiquette que pour ses sujets asiatiques, mais la part qu'il donne à ces derniers dans l'armée et l'administration suscite des mécontentements. Mais Alexandre a aussi une personnalité faite de tempérance et de rationalité[A 91], qui tend à l'excellence dans toute chose, l’arété[253]. J.-C., Alexandre prend le chemin de l'Égypte alors sous domination des Achéménides. J.-C. Artabaze et sa famille ayant vécu en exil à la cour de Philippe de Macédoine entre 352 et 342 av. Ici nous entrons une fois de plus dans la zone grise entre la réalité et la fiction. L'art oratoire participe à la gloire, tout autant que la victoire ; comme Achille, il réalise de grandes actions et dit de grandes paroles[260]. J.-C, elle épousa son frère Memnon, qui fut placé à la tête des troupes perses au lendemain de la victoire macédonienne du Granique. Alexandre bénéfice dans le judaïsme d'une réputation favorable, une légende provenant du Roman d'Alexandre au XIIe siècle dit qu'il se serait même converti au judaïsme[387]. J.-C., Alexandre le Grand parvient sur les rives de l’Indus. S’appuyant sur les traditions locales, il cherche à être honoré comme un dieu par tous ses sujets. Toutefois, Memnon parvient à se réfugier à Halicarnasse dont le roi Pixodaros, frère de Mausole, s'est rangé du côté des Perses. Au IVe siècle, le tombeau subit des actes de vandalisme, dont certains menés par des chrétiens. Son chien s'appelle Péritas[A 59] ; il s'agit probablement d'un molosse, d'une « taille extraordinaire », qui lui a été offert par Alexandre le Molosse[A 112], frère d'Olympias, les Molosses désignant à l'origine l'une des principales peuplades d'Épire. Au moment de la capture de la famille royale perse, à la suite de la bataille d'Issos, Sisygambis, la mère de Darius III, aurait confondu, selon les auteurs de la Vulgate, Héphaistion, qui « l'emportait par la taille et la beauté », avec le roi, qui aurait rétorqué : « Lui aussi est Alexandre »[A 100]. Le corps d'Alexandre, magnifié de son vivant par des artistes officiels à la grande réputation, dont le sculpteur Lysippe et le peintre Apelle[A 87], est un élément crucial de la propagande royale[249]. Clitarque n'a pas participé directement à la conquête mais s'appuie sur des archives officielles et des témoignages directs[7]. Alexandre semble bien vouloir l'Asie tout entière, du moins selon la connaissance qu'en possèdent les Grecs à l'époque. Quoi qu’il en soit, il semble peu probable que Stateira soit morte en couche. Durant l'été 330 av. Aristote entend faire dépasser les limites étroites de la polis. Le Roman connait une adaptation populaire écrite en langue simple. Il lui est demandé de donner congé à tous ; les mutins, faisant référence à Zeus Ammon, déclarent « que le dieu dont il descend combatte pour lui[A 73] ! Fin 332 av. Selon le Pseudo-Plutarque, l'orateur athénien Hypéride aurait proposé le vote d'une récompense à Iolas en tant que meurtrier d'Alexandre[247]. Si Alexandre a été un souverain absolu c'est d'abord en Asie, conforté par ses proches, Héphaistion, Perdiccas et Cratère en premier lieu[294]. Le thème de l'« ascension d'Alexandre au ciel », issu du Roman, est un sujet iconographique très courant au Moyen Âge chrétien en Orient, comme en Occident[316] ; il sert à illustrer le péché d'Orgueil, car Alexandre n'est pas parvenu à atteindre le ciel[341]. La mort d'Alexandre serait, selon eux, indigne d'un chef d'armée, reprenant à leur compte une citation prêtée à Jules César : « un imperator doit mourir debout »[A 126]. L'assassin est un jeune noble et garde du corps (sômatophylaque), Pausanias d'Orestide, qui garde une rancune envers le roi après avoir subi un viol[109]. La bataille de l'Hydaspe se déroule selon une tactique nouvelle, Alexandre n'ayant d'ailleurs probablement pas participé directement aux combats, laissant ses généraux, dont Cratère et Perdiccas, exécuter ses ordres[286]. Suétone rapporte que César, voyant un portrait d'Alexandre dans un temple, se désespère car, à l'âge où Alexandre a soumis le monde, il n'a encore rien fait de mémorable[A 124]. Elles conservent une de leurs mamelles, pour nourrir leurs enfants quand ce sont des filles : la droite est brûlée, pour qu’elles puissent plus facilement bander leur arc et lancer la flèche. Alexandre met en œuvre la tactique dite du « marteau et de l'enclume » tout en bénéficiant de facteurs favorables et de la faiblesse stratégique des Perses[127]. Les chroniqueurs de l'époque byzantine cherchent à christianiser Alexandre pour en faire l'ancêtre des empereurs byzantins. Il est chargé d'envoyer des rapports en Macédoine à la fin de chaque campagne, devenant de ce fait le propagandiste en chef d'Alexandre[7]. Parvenu en Carmanie, Alexandre est alors rejoint par Cratère. L'époque hellénistique qui voit des brassages ethniques, linguistiques, ainsi que des syncrétismes religieux, réalise en partie ce souhait d'Alexandre de dépasser l'opposition traditionnelle entre Grecs et Barbares et d'unifier les élites irano-macédoniennes. Il dirige enfin une dernière campagne au Pendjab et dans la vallée de l'Indus (Pakistan actuel) durant laquelle il remporte la bataille de l'Hydaspe ; mais en 326 ses soldats refusent d'avancer plus loin. Il loue la politique économique et les fondations de cité qui auraient mis en valeur les « immenses trésors autrefois stériles » de l'Asie[59]. Ainsi l'historien allemand Barthold Georg Niebuhr estime qu'Alexandre a conquis une Asie « immobile » qui est destinée à être réduite en servitude sous l'autorité des Européens[366]. Il devient au temps des conquêtes coloniales européennes du XIXe siècle le modèle du conquérant-civilisateur[369]. La vision des Juifs envers les souverains grecs changent sous le règne d'Alexandre Balas qui s'assure le soutien de Jonathan en le désignant Grand prêtre de Jérusalem en 152 av. »[344]. J.-C., après avoir été blessé à deux reprises, il prend la ville dont la garnison est massacrée et la population vendue en esclavage[154]. Ses sources sont principalement les Éphémérides, un recueil de la correspondance d'Alexandre et une vingtaine d'auteurs antiques[25]. Une révolte des Assacènes sur ses arrières l’oblige à envoyer des troupes dirigées par Philippe et Tyriaspès. Finalement, Alexandre n'a livré que quatre grandes batailles rangées, auxquelles on pourrait ajouter la bataille des Portes persiques ainsi que de nombreux sièges, dont ceux de Thèbes, Milet, Halicarnasse, Tyr et Aornos. La guerre contre l'Empire achéménide semble inévitable depuis qu'Artaxerxès III est venu en aide à Byzance et à Périnthe en 340 av. Cette tablette évoque en effet la fuite de Darius III « vers le pays de Guti » (la Médie) et indique que les autorités de Babylone ont négocié avec le vainqueur, qui garantit le maintien des traditions religieuses. Alexandre entend faire une démonstration de puissance à l'encontre des Sakas, un peuple scythe, et fait traverser le fleuve Iaxarte, contraignant les Sakas à fuir dans la steppe. La source du problème pourrait être un torticolis musculaire, provoqué soit par un choc violent, soit par un trouble oculaire (strabisme vertical ou paralysie des muscles oculaires) d’origine héréditaire puisqu’on retrouve semble-t-il cette pathologie sur les statuettes de personnages apparentés à Alexandre[252]. À la même époque, il suit un entraînement militaire et sportif intensif[91]. Il consiste en une monnaie d'or correspondant à un double darique, avec au droit la tête d'Alexandre couverte d'un scalp d'éléphant et portant les cornes d'Ammon et au revers un éléphant avec au-dessus les lettres « BA », signifiant peut-être Basiléôs Alexandrou (« De Roi Alexandre »). Il aurait par ailleurs poussé Alexandre à faire exécuter Orxinès, un noble perse coupable de l'avoir méprisé, en le faisant accuser d'avoir pillé le tombeau de Cyrus[A 110]. Cet épisode reposerait sur un fait historique : Alexandre a fait ériger un mur dans le Turkménistan actuel (antique pays de Gurgan) appelé de nos jours la « digue d'Alexandre » (ou Sadd-e-Iskander)[401]. Selon Plutarque, Alexandre ne parle l'ancien macédonien que sous le coup d'une forte émotion[A 12]. Alexandre peut désormais se montrer généreux avec sa famille et le fait ensevelir dans les tombes royales de Persépolis. Goukowsky indique que cette vision est très éloignée de Trogue Pompée. Cette version, plusieurs fois augmentée, sert de base au Roman d'Alexandre à proprement parler, composé par Alexandre de Bernay entre 1180 et 1190, qui fait d'Alexandre, quoique païen, un héros à l'époque médiévale[394]. Il est dit que la personne qui arrivera à dénouer ce nœud acquerra l'empire de l'Asie. Thalestris considérait le roi sans se troubler ; elle parcourait des yeux sa personne, qui ne répondait nullement à la renommée de ses exploits : car les Barbares sont pleins de respect pour la majesté des formes, et ils ne croient capables de grandes choses que ceux que la nature a favorisés d’un extérieur remarquable. Le chiliarque Héphaistion, deuxième dans la hiérarchie, épouse Drypétis, une autre fille de Darius, tandis que les principaux généraux, dont Perdiccas, Cratère, Ptolémée, Séleucos et Eumène sont aussi mariés à des nobles perses[211]. Comme la Pythie ne peut émettre de prophétie, Apollon passant pour être absent pendant les mois d'hiver, Alexandre, selon la légende, l'aurait prise par le bras pour la mener malgré elle au trépied sacrificiel. Alexandre y apparaît tel un héros, mêlant grandeur et fortune, louant le souverain bon, sensible et stratège ; mais ses excès ne sont pas cachés, bien que Diodore les explique par des raisons politiques ou par l'intervention des dieux[31],[32]. Mais quand Alexandre épouse Roxane, elle quitte l’entourage du roi et se retire avec son fils à Pergame. Le souvenir des fondations urbaines d'Iskandar reste encore vivace de nos jours. Il défend ici ce qu'il présente comme la civilisation la plus heureuse de l'Antiquité et estime qu'Alexandre n'a pas détruit les peuples conquis, mais en a respecté les mœurs et les coutumes[55]. Ces régions n’appartiennent que nominalement à l’empire achéménide. Il est d'ailleurs envisageable qu'une partie des Éphémérides ait disparu du vivant d'Alexandre dans un incendie comme l'affirme Plutarque[A 4]. Finalement, ces mesures maladroites montrent qu'Alexandre, à cette date, n'est plus le « roi des Macédoniens » ou l’hégémon de la ligue de Corinthe, mais bien le « Roi Alexandre », chose que les Grecs des cités ont des difficultés à admettre[220]. La thèse de Paul Goukowsky, Essai sur les origines du mythe d’Alexandre (1978-1981), a renouvelé l'étude en posant la question du pouvoir, de l'éthique et du merveilleux[58]. J.-C. puis gouverneur de Judée[389]. Il avait respecté autrefois la femme de Darius, la plus belle de celles de l’Orient, soit indifférence, soit modération, et cela dans la fleur de l’âge, au comble des succès, dans cette situation où les passions ne gardent plus aucune mesure : retenue louable, et que l’amour seul de la gloire pouvait conseiller. Face à cette résistance, et après avoir songé un temps à lever le siège, Alexandre ordonne une attaque conjointe par mer et par terre. Avec la traduction de Quinte-Curce en français par Vasque de Lucène pour Charles le Téméraire, la dimension romanesque du personnage commence à faire place au conquérant[354]. Ceux-ci supplient alors le roi de leur rendre leur place auprès de lui et promettent de le suivre où il voudra les conduire. Mais selon d'autres chercheurs, comme Eva Cantarella, la bisexualité masculine est largement autorisée à cette époque dans la mesure où elle reste dans les limites prédéfinies[278]. Mettre en avant les hauts faits d'Alexandre, et des Grecs en général, est pour lui un moyen de faire revivre un monde désormais dominé par les Romains, bien qu'il se réjouisse aussi des bienfaits de la Pax Romana[26]. Il parait donc que l'objectif premier d'Alexandre soit de remplacer la souveraineté achéménide par la souveraineté macédonienne et qu'il considère que toutes ses conquêtes sont définitives. À l’embouchure de l’Hydaspe et de l’Acesine, des rapides endommagent la flotte qui doit être réparée. Surtout, il écrit qu'Alexandre s'est prosterné devant le Grand prêtre de Jérusalem, qu'il a accompli un sacrifice dans le Temple et confirmé aux Juifs leurs privilèges, bien qu'il n'adhère pas à la religion du Dieu unique[A 132],[390]. Alexandre est aussi présent dans la Haggadah qui désigne la partie non juridique des textes rabbiniques classiques[393]. J.-C. Ayant besoin des Grecs comme mercenaires et colons en Asie, il cherche à s'entendre avec toutes les cités. À ses yeux, Alexandre aurait souhaité, non la fusion des peuples, mais celle des élites perses et grecques, parentes d'un point de vue racial[381]. La question qui se pose parmi les historiens modernes est de savoir si ces unions témoignent d'un esprit de fraternité universelle ou bien d'une forme de pragmatisme politique[63]. Alexandre rejoint ensuite son armée à Arisbé en quatre jours, en contournant par le nord le massif du Pityos. À sa mort en Inde, Alexandre lui dédie la construction d'une cité sur les bords du fleuve Hydaspe (actuel Jhelum)[284]. Lorsque sa femme meurt, Alexandre décide de se consacrer à sa grande passion : la paresse. Les sources antiques, dont Plutarque , disent qu'Alexandre est de grande taille, qu'il a une peau blanche et une chevelure léonine châtain clair aux reflets cuivrés. Darius III, avec quelques milliers d’hommes à peine, s'enfuit vers Thapsaque, en Syrie sur l'Euphrate, tandis que les autres fuyards sont dispersés ; certains d'entre eux se réfugient en Phénicie puis de là gagnent l'Égypte ou Chypre. Depuis les confins montagneux de l’Ouzbékistan et de l’Afghanistan actuels où il emporte de vive force une citadelle qui abrite Roxane, « la Resplendissante », la conquête de l’Inde mûrira, se précisera et s’engagera durant dix–huit mois jusqu’à la dernière limite, le moment de vérité sur les rives du fleuve Hyphase où le conquérant invaincu affrontera la volonté de la multitude et les pressions de ses compagnons. La fonction de ces cités est d'abord militaire avec pour objectif le contrôle des voies de communication et des populations[292]. Au printemps 324 av. Certains auteurs antiques, dont Arrien et Strabon[A 1], reprochent aux historiens contemporains leurs récits fictifs ou divergents ainsi que la flatterie envers Alexandre[9]. Quant à Alexandrie d’Égypte, elle n'est de son vivant qu'en l'état de chantier ; c'est sous les Lagides au IIIe siècle av. Pour les Grecs, le terme de « Macédoine » leur appartient, puisque les Macédoniens antiques sont des Grecs et que les Slaves ne sont arrivés dans la région qu'au VIIe siècle. Plusieurs auteurs anciens affirment qu'il caresse le projet de conquérir le bassin occidental de la mer Méditerranée[A 79]. C'est la conséquence directe de l’extraordinaire rapidité de la conquête. J.-C. en Sogdiane, lors d’un banquet fortement alcoolisé, Alexandre tue son ami d'enfance et fidèle compagnon Cleitos, qui a eu le tort de porter les exploits de Philippe II au-dessus de ceux de son fils. Une étude, menée en 2003 par deux docteurs en médecine, avance l'hypothèse qu'Alexandre serait mort de la fièvre du Nil occidental[236],[237]. Cette colonisation a engendré des unions mixtes qui ont donné naissance à des enfants qu'Alexandre compte élever et armer à la macédonienne après que 10 000 vétérans ont reçu l'autorisation de rentrer en Macédoine en 323[307]. Cette digression uchronique doit être prise avec précaution car c'est une critique sous-jacent de Pompée qui s'est réclamé d'Alexandre[339]. Ces sources, qui offrent une interprétation anti-romaine, ont pour intérêt de mettre en avant des peuples non latins (Macédoniens, Parthes, Carthaginois, etc.)[34],[37]. Cette collaboration des élites vaincues lui est nécessaire car les premières manifestations de lassitude parmi certains contingents obligent le roi à licencier une partie de ses troupes, dont les Thessaliens. C'est pourquoi, délaissant la poursuite de Darius, il prend la route du sud vers Arados (au nord de la Phénicie) tandis que Parménion est envoyé à Damas, où il s’empare du trésor de guerre de Darius[146]. La troupe met deux mois pour accomplir 700 km entre la vallée du Purali et Pura. Après l'assassinat de Philippe, Alexandre hérite d'un royaume puissant et d'une armée expérimentée. Cependant, des relations existent puisque l'on trouve dans l'armée perse sous Darius III quelques éléphants et des contingents indiens[A 57]. J.-C., Philippe II est assassiné pendant la cérémonie de mariage de sa fille Cléopâtre avec le roi d'Épire, Alexandre le Molosse, frère d’Olympias. À la fin du IIIe siècle av. En mai 334 av. Dans l'Éthique à Nicomaque[A 103], il définit l'amitié entre ceux qui se ressemblent comme une vertu, ajoutant que ceux nous aimons le sont car ils sont un autre nous-même[274]. Il fait exécuter treize des meneurs et reprend, par un discours habile où il flatte l'orgueil de ses hommes, le contrôle de la situation. Selon Diodore[A 5], Perdiccas a publié en 323 des Hypomnemata, c'est-à-dire une compilation des plans de bataille et des projets d'Alexandre[11]. Elle s'écrie alors : « Ô mon fils, tu es irrésistible ! Jeho otec je Francouz, zatímco jeho matka pochází z Řecka a k jejich setkání došlo na jedné kalifornské univerzitě. À Mankialma, près de Taxila au Pakistan, les habitants continuent d'appeler leurs chevaux Bucéphale car ils pensent qu'il a été inhumé sous un tumulus (ou stūpa). Il est difficile d'évaluer pleinement le rôle joué par Aristote auprès d'Alexandre, certains modernes ayant eu tendance à le surévaluer[93], quand bien même Alexandre a proclamé qu'il doit à son père de vivre, mais qu'il doit à son précepteur de vivre bien[94]. Finalement, il a eu moins d'épouses que son père Philippe II qui en a totalisé sept[A 98]. Dans un premier temps, Agis est vainqueur d'un corps expéditionnaire macédonien dirigé par Corragos et assiège Mégalopolis. Certains peuples se soumettent rapidement, mais les Cathéens, les Malliens et les Oxydraques se soulèvent. Alexandre cherche alors à se concilier l’aristocratie sogdienne en leur accordant des honneurs. Par ailleurs, le monnayage dit « impérial » ne s'applique qu'à une partie restreinte des territoires conquis et a été surtout frappé à la fin du règne[302]. Le satrape perse Mazaces remet à Alexandre la souveraineté d'Égypte sans combattre en lui laissant un trésor de 800 talents[155]. Des érudits islamiques contemporains, dont le théologien Mohammad Ali Tabatabaei dans Tafsir Al-Mizan, penchent pour l'identifier au roi achéménide Cyrus le Grand. C'est là, au cours de l'hiver 324 av. Son règne ayant été relativement bref, il est difficile de dater une couche archéologique de cette époque[42]. Par ailleurs Aristote, qui a été leur professeur, déclare que l'amitié est comme « une seule âme demeurant dans deux corps »[A 102]. Alexandre se sert de ces contes populaires à des fins politiques, faisant parfois référence au dieu plutôt qu'à Philippe quand il évoque son père. L'allégeance thessalienne est renouvelée tandis que les Athéniens prêtent serment au nouvel hègémôn[118]. Puis il atteint la vallée du Purali, dont il soumet les habitants, les Orites. Alexandre n'est plus seulement un héros combattant, il est aussi le créateur d'un monde pacifié par le commerce, car l'ouverture des routes du commerce amène à l'ouverture des connaissances. Le principal reproche qu'il fait à l'égard d'Alexandre est l'absence de pérennité de son œuvre, car les monarques hellénistiques n'ont pas été en mesure de préserver la domination perso-macédonienne, ainsi que l'hégémonie raciale permise par cette alliance[382]. Ainsi, il fait tuer son cousin Amyntas IV, roi vers 360-359 que Philippe II a renversé alors qu’il n’était qu’un enfant[115]. Lorsqu'il débarque en Asie, il plante sa lance dans le sol, signifiant qu'il compte faire des domaines du Grand Roi perse la « terre conquise par la lance » (gè doriktétos)[131],[A 31]. L'armée d'Alexandre dispose d'une grande supériorité tactique et technique sur ses adversaires[128]. Par ailleurs, les relations sont difficiles entre Antipater et Olympias, la mère d'Alexandre[A 53]. Le reste de la Grèce cependant ne bouge pas ; même Démosthène à Athènes conseille de ne rien faire. Ptolémée n'hésite pas à attaquer la procession funéraire pour s'approprier le sarcophage et l'exposer à la dévotion à Memphis[311]. Les statues se multiplient sous son règne afin de magnifier son pouvoir et sa nature surhumaine. La riposte d'Alexandre est foudroyante. Il connait par cœur des citations de l’Iliade d'Homère, dont il emporte un exemplaire en Asie annoté de la main d'Aristote, son précepteur[79]. Puis en 333, il défait le roi Darius III à Issos. Il rédige pour son élève une édition annotée de l'Iliade, récit guerrier de l'éloignement par excellence, qu'Alexandre emporte avec lui en Asie et dont il tire sa ligne de conduite[A 14],[79]. Durant le banquet, pris d'un accès de fièvre et ayant très soif selon le témoignage d'Aristobule repris par Plutarque[A 81], il boit d'une seule traite la coupe d'Héraclès remplie de vin pur[226]. Il a été le premier à s’intéresser à la période de la conquête d’Alexandre le Grand. Il est le fils du roi de Macédoine Philippe II, de la dynastie des Argéades, et d'Olympias, sa troisième épouse, princesse d’Épire de la dynastie des Éacides[70]. Alexandre doit se réfugier dans la famille de sa mère en Épire. À cette époque, il repousse, malgré l'avis favorable de Parménion, une proposition de paix avantageuse émise par Darius III[152]. Les sources antiques, dont Plutarque[A 88], disent qu'Alexandre est de grande taille, qu'il a une peau blanche et une chevelure léonine châtain clair aux reflets cuivrés. Parmi les pratiques habituelles, le Conseil royal (sunédrion ), où les nobles peuvent exercer une libre parole (isègoria), doit être régulièrement consulté. Certains Athéniens y voient l'occasion de contrecarrer la politique d'Alexandre, dont le décret de 324 oblige la restitution de Samos à ses habitants. Il y apparait comme l'incarnation de la démesure et du despotisme[55]. L'année 331 av. Alexandre le Grand (en grec ancien : Ἀλέξανδρος ὁ Μέγας / Aléxandros ho Mégas ou Μέγας Ἀλέξανδρος / Mégas Aléxandros) ou Alexandre III (Ἀλέξανδρος Γ' ὁ Μακεδών / Aléxandros III), né le 21 juillet 356 av. Celui-ci propose en effet qu'Alexandre épouse sa fille Stateira et reçoive toute la région située entre l'Europe et le fleuve Halys en Anatolie[N 19]. Cicéron, bien qu'il reconnaissance sa grandeur, fait de lui l'incarnation d'une forme de folie[327]. L'armée macédonienne, dont les effectifs ont été réduits par le retour des alliés grecs, s'est en effet avancée dans des régions hostiles[172]. Cleitos est remplacé par Amyntas à la tête de la satrapie de Bactriane[179]. Isolée par mer depuis la défaite de sa flotte[A 42], la cité résiste jusqu'en août. Mégalopolis et Messène sont les seules cités importantes à refuser d'entrer dans la coalition anti-macédonienne. Par ailleurs, Alexandre a la tête toujours penchée du côté droit. L'œuvre est en grande partie puisée dans L'Histoire d'Alexandre de Clitarque et dans le récit de Callisthène. » (1) « Apelle aima Pancaste de Larisse, maîtresse dAlexandre, et même, dit-on, la première maîtresse quil ait eue. Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. J.-C. Il se rend ensuite dans l'oasis de Siwa où il rencontre l'oracle de Zeus Ammon qui le confirme comme descendant direct du dieu Amon. En 333 av. En Égypte, Cléomène dirige à sa guise en établissant des ateliers monétaires à Alexandrie[206]. Aux yeux des Grecs de l'époque classique, dont Aristote[A 9] et Démosthène[A 10], les Macédoniens sont, pour des raisons politiques, considérés comme des barbares. » Aujourd'hui, pour nombre d'historiens modernes, Alexandre n'est plus le « héros européen civilisateur » par excellence[69]. Il maintient néanmoins une forte garnison à Babylone, montrant davantage de prudence qu'envers les Égyptiens[164]. Ainsi vers le milieu du XVIe siècle, le pape Paul III, lequel a pour nom de baptême Alexandre Farnèse, fait battre des monnaies à l'effigie d'Alexandre se prosternant devant le Grand prêtre de Jérusalem et fait décorer la Salle Pauline du château Saint-Ange d'œuvres d'art, signées de Marco Pino, inspirées de la vie du Conquérant[358]. Alexandre Jonathan (Jannée en grec, ou Yannaï en hébreu), roi hasmonéen de Judée et Grand prêtre d'Israël (103–76 av. Au printemps 324, Alexandre reçoit des informations sur la situation en Grèce[217].

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